ô Jérusalem !
Traduction libre, inspirée de la fameuse chanson de Fayrouz : « ô Jérusalem, fleur des cités ! »
N.B : .(Fayrouz est chrétienne et elle chante ici au nom des trois religions ayant droit à cette ville sacrée ).
Je prie pour toi, ô ville de prière,
Je prie pour toi, ô fleur des cités,
Je prie pour toi, ô toi cette ville vers
Laquelle, nos yeux voyagent chaque jour pour visiter
les ruelles de ses temples et ses sanctuaires
Pour les embrasser, et pour redonner la beauté
Aux mosquées en effaçant la poussière
De leur tristesse pour qu’elles retrouvent leur gaieté.
ô nuit du sacré voyage céleste nocturne pour qui, naguère
Le meilleur chemin sur la terre, c’est toi qui l’étais
Nos yeux chaque jour voyagent à travers
L’espoir qui nous fait prier sans nous arrêter !
Dans la grotte, l’enfant (Jésus) et la vierge, sa mère ;
Marie, deux visages, sont entrain de se lamenter,
Ils pleurent toujours, comme jadis ils pleurèrent
Ceux qui n’ont pas de toit pour les abriter
Ces enfants sans abri, ces guerriers et ces guerrières
Qui à tes portes combattent toujours comme ils combattaient,
Ceux qui sont morts en martyres dans ce calvaire
Injuste dans un pays qui devrait être celui de la paix en vérité !
Lorsque les murs de Jérusalem s’écroulèrent
L’amour a reculé en le voyant ainsi chuter,
Et dans le cœur du monde, s’installa alors la guerre
Qu’on veut qu’elle le consume à perpétuité !
Mais je vois à l’horizon, arriver la colère
Foudroyante, j’en suis certaine, c’est une fatalité
Et je passerais par, et à travers
Tous les tourments que vont fouetter
Ces braves cavaliers et cavalières
Pour mettre fin à cette témérité !
Non ! La porte de notre ville ne se fermera guère
J’arrive pour y prier la prière que j’ai tant souhaitée
Je frapperais sur ses portails pour qu’ils soient rouverts
Et j’ouvrirais ces portes sans crainte et sans hésiter
Et tu laveras ô Jourdain ; sacrée rivière
Mon visage avec ton eau de sainte pureté
Et tu effaceras ô Jourdain les traces éphémères
De la barbarie dont tu vas t’acquitter
Et le visage de la violence, une fois battu, tous fiers
Nous te rejoindrons ô Jérusalem, notre maison par nous tous méritée
Et avec nos mains nous te rendrons à nouveau belle et prospère
Et tu seras la demeure de la paix pour l’éternité !