Je voudrai insatiable que l’aube ne soit
Quand la douce couche de mon lit
Garde les parfums de ton corps nu
Que la nuit fertile s’éternise et sourit
A mon bonheur, de par tant sous ton toi
L’ombre déhanchée de ta silhouette rend fou
Mon esprit dilapidant toutes ses riches pulsions
Quand ma passion déferle du haut de ta beauté
Le feutré, le moulé, le nacré entre en fusion
Avec ma déraison qui se pend folle à ton cou
Le feu de la cheminée rejoint ma flamme
J’embrase ton sourire de la lave de mon amour
Les flambées de mes mots attisent ta passion
Alors tu migre dans mon monde et tu cours
Vers cet échange où bonheur ne nous affame
Le plaisir est insolent, ne sait se retenir, se tarir
Il nous laisse là , mort dans l’affront du silence
Il voudrait retenir au piège nos sensations
Mais nos corps égrènent toute leur confiance
Dans un contentement qui ne sait nous mentir
☼ƑƇ
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux