J’ai fait l’expérience dans ma prime jeunesse
D’un bonheur étoilé dans un cosmos de tendresse ;
Où les parfums de nos peaux conjuguées
Altéraient la chaleur de nos corps entremêlés.

Et j’ai laissé couler la fraîcheur des rivières
D’un amour dont la genèse y purifiait sa beauté.
Je ne me suis consolé de sa générosité
Que pour l’ardeur de ses désirs en jachères.

Ô ! Cœur fugace ! Tu t’éclipses sous les ailes d’un printemps
Dont le mystère en appelle aux Sibylles du firmament.
Crains-tu donc de ta femme la cruauté volage
Ou préfères-tu derechef l’enfermer dans sa cage…

Oui ! Elle connait de toute la corde de son tympan malade
Le chant harmonieux des rouges-gorges infidèles
Qui la rendait, alors enfant, rêveuse des lunes de miel.
Non ! Elle n’aura pas de mon orgueil l’espoir d’un Sade.

Et alors ! Ce n’était qu’un bonheur de peu de choses
Jusqu’aux vices d’un adultère initiatique de sclérose.
A quoi bon, alors, me serais-je privé d’insolence
A si bien mesurer ces déséquilibres sans vaillance…

Bravo! Une belle plume qui a bien décrit les rebondissement d'une passion fugace. Bonne chance.

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Je fais remonter ce texte, il en vaut la peine !
On est d'accord ou pas d'accord avec le contenu, mais moi j'ai aimé te lire :)

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J'aime les défis et duos poétiques, alors n'hésitez pas à me solliciter ;)