mes cheveux étaient bien plus bruns
mon regard était épris de jeunesse
il parcourait la vie sans embrun
pourtant déjà inquiet je le confesse
la vie défile parfois avec entrain
mais souvent je vis la tristesse
les cœurs meurtris et incertains
je garde ce goût amer du stress
domicilié encore en mon sein
j'ai vu la peur grandir sans cesse
le plus terrible furent ces destins
brisés par la mort, la diablesse

j'ai trop vu le soleil se coucher
me battant seul devant la frayeur
j'ai trop vu la nuit se lever
fatigué par cet éprouvant labeur
sans reconnaissance espérée
j'ai parfois pleuré face à la douleur
seul sans me confier et par fierté
je sais, je n'en suis pas le seul acteur
nous avons vu des cœurs mortifiés
vous n'avez pas conscience des horreurs
celles que j'ai pu voir à peine né
elles m'ont tué, ce n'est pas une gageure

dommage j’espérai tant de cette vie
certes la misère ne m'a pas atteint
j'en connais qui auraient été abasourdis
voici ce que je vis souvent sur ma route sans fin...

Pour la patrie, l'honneur et le droit ...

Une route de courage
Des mots forts et de foi
Les horreurs ne tuent pas
Elles ouvrent la voie
Parfois

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Amicalement Alanna