Ce fut un jour
Ce fut un jour, devant toi,
Fin mars, la ville des roses
Etalant sa grande foi
Chassait tout air morose.
Ce fut un jour, à tes côtés,
De juillet, le soleil brulant
Naïf, les verrous sautés
J’y croyais au printemps.
Ce fut un jour, j’y étais
De l’autre côté du pont
Sœurs et frères rêvaient
D’une vie sans mauvais son.
. . .
Je n’attendais pas la nuit
Je cherchais bien le jour
Je te croyais un ami
Je découvre un vautour.
Deux mots, trois virgules
Le singulier est surprenant
Le point tout près du ridicule
Veut suspendre le temps.
Deux mots, un trait d’union
A chaque rĂŞve un temps
De réunion en réunion
Tu as passé tant et tant d’ans.
. . . . . .
merci frère aîné poète du monde mouloudi pour cette belle offrande
mohamed
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"Je n'existe que dans la mesure oĂą j'existe pour autrui"
Manet
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