Seuls, le long des chemins...
Seuls, le long des chemins...Seuls, le long des chemins, labyrinthe de jours,
Nous allons désormais sans regarder la lune
Comme en cet autrefois croulant comme la dune,
Au temps où nous aimions le chant des troubadours.
La main tenant la main, nous avançons toujours,
Passagers d'illusion, voyageurs de fortune,
Jetés sur ces sentiers, sans haine, sans rancune,
Nous avançons tous deux vers le port des amours.
Le havre de nos cœurs, il est tout près ma chère
Il gîte là , au creux de nos heures dernières.
Nos chemins tortueux mènent toujours à lui.
Minutieusement, sans hâte, sans orage,
Nous trouverons sa porte et toquerons à l'huis
Et nous vivrons tous deux jusqu'à la fin des âges.
----------------
Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)