Un jour, contre vents et marées près de la falaise,
J'ai jeté mes illusions perdues dans la tempête.
Souvent j'ai chaviré, en étant aux portes du malaise,
Dans la confusion de mon âme : le mal s'y reflète…
Les chagrins solides plongés dans un liquide sont-ils finis ?
Un reflux pour respirer mais dois-je m'en abstenir ?
Les tourbillons du temps ont aspiré mes souvenirs
Ne me laissant que le parfum acide de l'oubli.
Naufragé, je suis venu m'échouer au bout du monde,
Partagé entre rester et partir, le destin s'établit en 1 seconde !
Là où mon être s'abîme, d'avoir trop été rocher…
J'ai crié au vent il m'a répondu en rafale,
En me faisant perdre l'équilibre de ma pensée.
Planté devant le spectacle de ma propre déchéance,
J'ai affronté l'obstacle et la mort me donna nouvelle échéance.
La mer devint sublime, soufflé d'espoirs, m'y suis accroché,
Le soleil couchant annonçait mon retour triomphal
A la vie. Je suis libre de voir l'avenir avancer.
La vie est comme une pierre jetée pour ricocher, jusqu'à ce qu'elle vienne à couler…
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