C’est dans cette station du métro
Au milieu d’un public anonyme
Avec mon carnet et mon stylo
Que j’écris ce poème sans rime.
La foule me semble rassurante
Le bruit des rames berce mon cœur
Telle une musique lancinante,
Sous les regards interrogateurs
Pour compagne ma douce habitude,
Le même siège depuis longtemps,
Ce havre parmi la multitude,
Poète au fond du trou noir, j’attends
Dans ce tunnel sans fin qui m’inspire
Mes rêves s’envolent vers Ronsard.
Sur le quai du temps, dans mon délire
Je vogue, naufragé du hasard.
La tête fredonne une chanson,
Car j’ai l’âme ancrée à une rose
Qui fleurit quelque soit la saison,
Mais pour les passants, c’est peu de chose !
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villerme.jeanpaul@neuf.fr
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