Sur le port endormi
D'une nuit qui s'achève ,
Pour prolonger le rêve
Et revivre ma vie ,
J 'ai hissé la grand'voile
Vers la route des étoiles.

De sa coque effilée
Faite pour fendre la mer ,
Il s'éloigne de la terre
Tel un fantôme gai ,
Dans un sillage d'écume
Qui refuse l'amertume.

Dans des gerbes d'embruns ,
Etincelles parmi l'eau ,
Je m'évade de ces maux
Que je trouve communs ,
Sur cette route liquide
Aussi sombre que limpide.

Avec son aile immense ,
L'oiseau majestueux
De l'océan radieux ,
Retrouve toute l'innocence ,
Dans une noce amoureuse ,
De l'enfance joyeuse.

Sur cette immensité ,
Loin des hommes hautains ,
Je me sens si serein ,
En retrouvant la paix ,
Qu'en revenant au port ,
Je me le suis juré ,
Plus d'amour , plus de mort ,
Et même plus de passé.

Heureux qui comme LECLAD... Une bien belle lecture!

"Sur cette immensité ,
Loin des hommes hautains ,
Je me sens si serein ,
En retrouvant la paix ,
Qu'en revenant au port ,
Je me le suis juré ,
Plus d'amour , plus de mort ,
Et même plus de passé."

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Méfiez vous des apparences