La Femme aux bas noirs,
Lovée dans sa toile,
Jarretelles en étoiles
Aux gouttes de pluie
Qui, par intervalle
En larmes s’enfuient…
La Femme aux bas noirs
En milieu de toile
Est comme une étoile
Qui guette et qui prie,
Une tarentule
Mangeuse de nuit,
Les jambes ouvertes,
Les bras étendus,
Elle semble nue,
Sa peau étincèle,
Sa toile aquarelle
Est faite d’argent…
La Femme aux bas noirs
Danse avec le vent,
Elle n’a pas d’histoire,
Elle est née du Temps,
Ce temps qui se glisse
En reflets d’argent
Là, entre ses cuisses,
Elle cherche un Amant…
La Femme aux bas noirs
Se fait majuscule,
Une Tarentule
Mangeuse d’Amour,
Croqueuse d’espoir…
Elle referme les jambes,
Elle referme les bras,
Elle enserre sa proie
Et au crépuscule
Vous dévore déjà…

Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.

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Bonjour,

J'apprécie la qualité de l'écriture

En ce qui concerne le sujet (comparer une femme à une araignée...) c'est très courageuxde votre part....

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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....

"Alain"

un joli portrait de femme jusqu'à ce qu'elle se transforme en tarentule car j'ai une sainte horreur des araignées

Bonjour,
pauvre de nous j'aime bien cette femme , mais vous nous voyez vraiment ainsi??
quoi que

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Très beau poème ...la femme aux bas noirs annonce la couleur mais je crois que les plus dangereuses femmes araignées ne portent pas de bas ...et on les repère ...trop tard!
Amicalement
Chrisd