Un chant de mars.

Là sur le Champs,
Moi sur mon banc.
Un gout de farce,
Nous sommes fin mars.
Bientôt avril,
Les jours défilent.

Un mois premier,
L’émoi dernier ?
Je vois ici,
Marcher ma vie.
Au ralenti,
Instants bénis.
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Le temps qui passe,
Certains s’en lassent.
Les gens qui tracent,
Des mains s’enlacent.
Je suis en vie,
J’ai cette envie.

Les gens qui passent,
Jamais me lasse.
Ils me dépassent,
Je suis en place.
Des gens s’embrassent,
J’envie leur place.
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Passent des images,
De tout mes âges.
Viennent des passages,
Plus ou moins sages.
Comme des tableaux,
Plus ou moins beaux.

J’ai un pouvoir,
Entendre et voir,
Dans les esprits,
J’ai l’empathie.
Un vrai gentil,
Je vous le dis.
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Comme une barque,
Il courbe et s’arque. (Le banc)
Sur ma gondole,
Moi je console.
J’ai mon carquois,
Regard narquois.

Le gondolier
De ce quartier.
Tel cupidon,
Jouez violons.
Chantez les chœurs,
Je vise les cœurs.
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Tout prés de moi,
Se posent parfois,
Des tourtereaux
Jolis corbeaux.
Des tourterelles,
Sous leurs ombrelles.

Des grands timides,
Aux yeux humides.
Je vois leur vie,
Tout est inscrit.
Bribes de bonheur,
Cris de malheur.
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Années collège,
Heures de solfège.
Deux valentins,
Main dans la main.
Tout prés de moi,
Là, ils s’assoient.

Leurs poiles de bras,
Se frôlent tout bas.
Il boit sa bouche,
L’embrasse la touche.
Premiers émois,
Pour plusieurs mois.
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D’anciens amants,
S’aimaient vraiment.
Moins maintenant,
Apres dix ans.
C’était sa reine,
Il traine sa peine.

Celle d’un mariage,
En bas d’une page.
Deux signatures,
Comme des ratures.
La double cage,
D’un sarcophage.
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Deux jeunes amants,
Déjà dix ans.
Une vie si belle,
Lui tout contre elle.
Chaque demain,
Main dans sa main.

Toujours encore,
Encore plus fort.
Filent les saisons,
Point d’horizon.
Où tout s’écrit,
A l’infini.
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Nonchalamment,
Négligemment,
Il la caresse,
Rêve de ses fesses.
Ces nuits dernières,
De son derrière.

Le coté face,
Les laisses de glace.
Ils la jouent pile
Divine idylle.
Contraceptif ?
Facultatif…
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Futur maman,
Ventre en avant,
Creuse ses reins,
Touche ses seins.
Métamorphose,
Qui l’ankylose.

Envie de fraise,
De crème anglaise…
Elle soupire…
Puis un sourire,
Car en dedans,
Vit son enfant.
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Dans le lointain,
Rires enfantins.
Une maternelle,
Vies éternelles,
Vont deux par deux
Se prendre aux jeux.

Un tourniquet,
Agglutinés.
Haut toboggan,
Glisse, vole et pan !
Trois balançoires,
Dix veulent s’asseoir.
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En catholique,
Il le pratique,
Mais le retrait,
N’est pas parfait.
Il y’a des fuites,
Puis, vient la suite…

Le résultat,
De leurs ébats,
C’est six enfants,
Juste en cinq ans.
Et le dernier ?
C’est pour janvier…
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Une ribambelle,
Bout de ficelle.
Deux, trois lutins
Rires enfantins.
En dérapage,
Font des nuages.

En robe blanche,
Des beaux dimanches,
Leur mère derrière,
Mange la poussière.
Pousse une poussette,
Ses deux fillettes.
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Deux petits vieux,
Se tiennent par eux.
Ses deux faiblesses,
Forment une rudesse.
Clopin, clopant,
En tremblotant.

L’un est sa flamme,
L’autre sa femme.
C’est pour la vie,
Une seule envie
Et dans la mort,
Deux sans remords.
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Un, deux joggers, (cette strophe est à lire une ligne sur deux)
Je fus coureur,
Des amateurs,
Un peu mateur,
Ils tournent en rond.
Trois, quatre jupons.

Cinq, six rondeurs,
Un séducteur,
Sept huit rebonds,
De grands frissons,
Apres les fêtes.
Dix-neuf conquêtes.
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Un samedi,
Jour d’ennui.
Dimanche paresse,
Jour de tristesse.
Elle ne vient pas,
Poser ses pas.

Une nuit d’orage,
Je crie, j’enrage.
Je suis l’otage,
De son image.
Reste les nuages…
Mauvais présage.
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Lundi midi,
La pluie finit.
Vient l’arc en ciel,
L’ami fidèle.
Car très bientôt,
Il fera beau.

Malgré mon âge,
Enfantillage.
Je l’ai choisie,
Mais n’ai rien dit.
Donc, elle m’ignore,
Rien, subodore.
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Je crains l’outrage,
Manque de courage.
Donc je suis là
Et toujours pas.
J’attends l’Amour,
Comme tous les jours.

Elle a vingt ans,
C’est une enfant.
J’ai ? Seulement…
Passe le temps…
J’ai soixante ans !
Est-ce l’important ?
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J’ai soixante ans,
Je pars perdant.
Curieux mélange,
Moi et cet ange?
Trois fois vingt ans !
Est-ce plus charmant ?

Le fait est là !
Mon âge c’est ça !
Tu as vingt ans,
Est-ce l’important ?
Multiple de trois,
Moi, plus que toi.
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Depuis, chaque jour,
Sur ton parcours.
Je compte les heures,
Blondes lueurs.
J’ai tout mon temps,
Là, je t’attends.

Ton imprésence,
Ta fol absence.
Les mois qui passent,
Chacun trépasse.
J’entends mon cœur,
Souffle moqueur.
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Et moi j’attends,
Assez content.
Aucun remords,
Devant la mort.
Une vie remplit,
Bien accomplit.

Il est certain,
Qu’un jour, demain ?
Le grand Malin
M’emmèn’ra loin
Est-ce pour bientôt ?
Est-ce le gros lot ?
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Voudrait-il battre ?
Encore combattre ?
En déraison,
Sans une raison.
Tient ! la voilà !
Au fond, là bas…

Tourne ma tète,
C’est jour de fête.
Regardez là,
C’est mieux comme ça.
Comprenez-vous ?
Que je sois fou.
----------------------------------
C’est cendrillon,
Chantent les grillons.
Ses escarpins,
Marquent le terrain.
Un col ouvert,
Chemisier vert.

Ses cheveux longs,
Brillent de blond.
Ses grands yeux bleus,
Comme ils sont deux.
Ses deux oreilles,
Sont des merveilles.
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Son nez, ses mains…
Quel doux refrain.
Cambre tes reins.
Pointent tes seins
Et ils sont deux,
C’est merveilleux.

Une paire de fesse,
Elle m’intéresse.
Elle n’en a qu’une,
C’est sans rancune.
Bas ou collant,
Café gourmand.
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Si mon cœur bat,
Encore si bas.
Ce beau secret,
Simple et discret,
M’attache au temps,
Car je l’attends.

Mais si demain,
Matin chagrin.
Moi, j’avais d’elle,
Un coup d’ombrelle.
Je m’arrêt’ rai !
Je trépass’rai !

Thierry

Un commentaire?

Mon avatar,
Fait de brouillard,
Réclame du vrai,
Rien de Surfait
Sévérité.
Sincerité

J adore toutes ses tranches de vies ce déroulement
Et les images sont accrocheuses
Bravo
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

un long parchemin... qui nous invite
à découvrir les saisons d'une vie

quel roman , bien écrit

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Bonjour Gentilprince

Une longue chanson de vies un peu en avance sur le temps... qui finit sur le champ de Mars par une rencontre non pas d'une martienne mais d'une vraie terrienne

Amitiés

Christian

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La vie au pas cadencé ,
les images se faufilent ,
vertige du temps qui file
secrets du passé.

Amitiés, Halcyon

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mes amitiés, Halcyon

Une belle image du temps qui passe une mélodie de la vie

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On a tous le sang de la même couleur

ce chant de mars semble être synonyme d'une quête à l'amour

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J'ai adoré ton art, ta manière de décrire ces instants de vie, de la vie. Je pourrais pas choisir de passage préféré juste et simplement car le tout me plaît, je crois que je vais le relire à nouveau, tellement j'ai trouvé ça beau..
On goûte la vie dans tes mots.

bravo

Merci Vous sept,

Yohan
Cyrael
Christian
Halcyon
Penelope
New Born
Agathe

A bientôt
sous vos écrits

Thierry

Bonsoir gentilprince,


Comment faire un vrai commentaire ?


Tant d'émotions en un seul poème !!!


J'ai adoré l'écriture de vers petits vers courts parcourant un chemin de vie.


Merci pour le partage.


Amitiés.


Arwen

Une virtuosité qui unit les images et les mots qui font mouche ! Une vie synthétisée !

Arwen



Zutalor



Merci

A bientôt

Sous vos écrits

La vie dans tous ses états
La vie qui bat et se débat
Et pour finir une ode à l'amour
Et à ses attributs
Nous sommes bien de chair
Et faisons tout pour plaire
Bises à toi

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Amicalement Alanna

Passionnantes tranches de vie, et si bien dites !

La vie ! Et tu as bien raison!

C'est très beau,j'ai beaucoup aimé.

Qu'importe les multiples...j'ai jamais

su calculer en amour!

Amitié,Erhan

Un très joli chant de mars pour une agréable promenade à travers la vie...!
Bravo et merci Gentilprince !
Amitiés - Gilda

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Erhan



Gilda



Grodele



Alanna



Merci à tous

A bientôt

sous vos écrits

Thierry

Si mon cœur bat,
Encore si bas.
Ce beau secret,
Simple et discret,
M’attache au temps,
Car je l’attends.

Mais si demain,
Matin chagrin.
Moi, j’avais d’elle,
Un coup d’ombrelle.
Je m’arrêt’ rai !
Je trépass’rai !

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Un train d'émois au fil de ces vers courts mais bien expressifs...
Une lecture que je ne regrette pas,malgré la longueur de l'écrit!

Merci à vous!

Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Un défilé d'images où la vie va bon train... et toujours et toujours cette course vers l'amour pour se sentir vivant...

Toutefois... une vie bien remplie !

Et un style pas commun... Bravo

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« La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.  »
de Andrée Chedid

Une grande cascade d'images de vie
qui nous chante sentiments et envies ..

Superbe évocation

Amitiés

poemic

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Bonjour Gentilprince !

Encore une belle ballade, qui nous promène tout au long de notre (de nos) vie(s).
Toujours en quête d'amour.
Et tes vers courts, qui toujours cadancent tes poèmes, comme une comptine.

Merci pour ce long mais agréable partage.

Mes Amitiés, Thierry

Napola

Des vers courts et des petites strophes qui pourraient être la matière d'un roman:"Une vie."
Amicalement
Dumnac

J'aime ta façon d'écrire, je trouve que ça change des poèmes habituels et puis je comprends bien et c'est très accrocheur.

bonjour gentilprince


longue vie pour un long discours romance

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QUAND TU PLEURERAS :
VIENS ESSUYER TES LARMES SUR MA PAGE
TON SOURIRE REVIENDRA
CAR JE T'AI LAISSE UN MESSAGE
"MON OASIS EST UN JARDIN DE FLEURS :
QUI SECHERONT TES PLEURS"

Une longue évolution, une succession de sensation,
bravo et merci

Driss



Chandy



Poémic



Napola



Dumnac



Océane



Monica



Lapin



Merci a tous

A bientôt

Sous vos écrits

Thierry

Des vers courts pour une vie en cinémascope, j'ai bien aimé.
Amitiés,
Symphonie

Une vie qui se déroule au fil des vers, avec ses évènements particuliers, avec toutes ses merveilles,- toutes les réflexions du narrateur, qui contemple tout ce qui l'entoure, assis sur son banc...

Bravo Thierry, j'ai apprécié ces vers qui sont ceux d'un homme, dans toute sa vérité.

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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)

Symphonie



George Allan



Merci

A bientôt

Sous vos écrits

Bonjour princegentil,
hou là là! tu m'as fichu la trouille ce matin , en lisant ton poème je me suis aperçue qu'en arrivant au dernier vers j'avais oublié le début, alors j'ai relu , relu et encore relu pour bien me persuader que je ne faisais pas un début d'Alzheimer!
Ce poème est comme la vie ,belle et parfois noire..je n'avais pas encore imaginé le mariage comme un sarcophage tout en connaissant quand même cette formule: " le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous"...qui a bien pu dire çà? Flute j'ai oublié..
J'ai beaucoup aimé car cette petite musique n'est qu'à toi et j'aime les musiques singulières mais comme tu veux la sincérité et que c'est mon défaut principal je pense que le texte gagnerait à être un peu plus court. Voilà mon ami, j'allais dire mon canard à bientôt
Chrisd

une succession de Saynètes et de portraits sur le Champ de Mars

avec une belle construction de poésie, que j'apprécie particulièrement

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

J'avoue avoir été découragée par la longueur du poème, mais comme la persévérance est une de mes caractéristiques, j'ai décidé de m'y plonger, et j'ai bien fait , car il me fait penser à une galerie de tableaux , pleins de vie et de couleurs qu'on a plaisir à découvrir.

Chrisd



Daniel



Merci de voue être arrétés
sous mon poème
Malgré sa longueur

A bientôt
Sous vos écrits

Thierry