Les chiens du mal rodent en cercles noirs,
Loups affamés aiguisés de laminoirs
Découpant la vie en lambeaux de chairs
Crissements de souffrance dans leurs blairs.
Le sang à flots trace sa lisière à la mort,
Quand l’essentiel au monde sans effort
Glisse aux cris sinistres de l’inhumain,
Sous les griffes l’agonie sans lendemain.
L’accord sauvage des cavaliers de l’orage
Etripe les entrailles brunes avec rage,
Les chiens du mal rodent en cercles noirs,
Loups affamés aiguisés de laminoirs.
La haine étrange pose ses marques au fer
Immondes cavalcades de l’antre de Lucifer,
Sous les nuées rouges les flammes glacées
D’une douleur liée aux fureurs enlacées,
Le foyer devenu brasier d’un corps étendu
Etreint l’âme en un pressoir inattendu.
Soudain au dernier souffle de lumière
S’échappe l’inaltérable chant de la prière.
Les chiens du mal rodent en cercles noirs,
Loups affamés aiguisés de laminoirs.
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