Dans les fourrés, au creux des arbres, les buissons,
Parmi l’épais voilage aux mailles tricotées
De feuilles, sur l’écorce aux branches argentées,
Où la brise légère entonne des chansons.
Où l’ombre et la lumière, étranges écussons,
Parlent. Le hibou roux aux plumes tachetées,
Ecoute dans les nids aux étoffes hantées,
L’hymne de la nature aux paisibles frissons.
Il veille, sentinelle immobile et plaintive,
Gardien à l’heure sombre où le silence froid,
Glisse sur l’horizon éteint. Il se tient droit.
Et, lorsque le Soleil sous la nocturne rive,
Tombe, que la nuit vient, parmi l’obscurité,
On entend dans le bois, son murmure enchanté.
18.07.14
« La poésie c'est la langue complète, la langue par excellence qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille ! » Alphonse De Lamartine .