Tout se trace par les langues de vipères
Sur un arrangement évanescent ;
Tout s’écoule, pendant que les paupières
Voilent les regards les actes indécents
Ouvrent les portes de la misère
Par des comportements salissants.

Noyés dans les confusions, nos idées
Engendrent une nappe de feu autour
De nous, nos cœurs sont vidés
De joie, le jour perd son aurore,
Les peines éternelles viennent rider
Nos visages par des éternels bobards.

Tout est l’œuvre des hommes d’état
Réunis au-dessus des nuages,
Ils sont les seuls à animer les fiestas
Qui nous ramènent au moyen âge
En envoyant les valeurs de vie à trépas
Et en substituant l’existence en orage.

La vanité ancrée profondément
Dans les cœurs des êtres fait pleurer
Les étoiles la nuit, perpétuellement
Elle change l’immense nappe effleurée
Par l’imagination en un internement
Qui, souvent nous apeurait.

Dad Allaoua