Souvenirs d'enfance..

A la sortie de l'école, en bandes joyeuses,
Nous sautions, garçons et filles.le grand ruisseau.!
...UN pas maladroit..!..un petit saut..!,
Nous volions rapides, sur les pierres boueuses,
Le coeur courageux, jamais en hésitant..!
..Mais l'eau souvent, débordait sur nos chaussures.!..
Bien que les traverssées, ne soient pas sûres,
Les 'Hurras.!' du départ, étaient tres excitants..!
..Certains jours, d'instinct,..nous trouvions les bons cailloux :
Un...Deux...TRois..Hop.!!, nous étions de l'autre côté..
D'autrefois..catastrophe.!..par nos sacs , empotés,
C'était le Plouf.!!..On entendait : "Petits voyous.!"
On s'ébrouait vite,comme des chiens mouillés,
Le coeur affolé, en soupirant,..tout penauds...
Nous repartions,les pieds chuintants, gorgés d'eau,
Le ventre serré, par la peur tenaillé.!!
.....Combien de fois, notre oncle, campé sur l'autre rive,
Son ceinturon de cuir, calmement defaisait...
..La lanière claquait...et les mollets cuisaient..!
..Imperturbable..il visait nos jambes chètives..!!
En larmes nous courions, jusques'à la maison..
..Fini le temps de rigoler.!!
"Il faut O.B.E.I.R.!!.C'était là toute l'oraison.!!

Au matin, les copains venaient nous consoler..
Et, le soir venu, ...apres un hésitation..,
Bien vite émoustillés, par les cris des vainqueurs,
Nous recommencions, excités et moqueurs...
..Nous avions déjà...oublié la punition....!!

Insouciance de l'enfance même si il y a crainte de punition, à bien y regarder je me demande si ce n'est pas celà qui me motivais à faire de conneries la formule "par vu, pas pris"

Je continue à penser que ton oncle et ta tante avaient l'art de manier les "coups " de mains.... mains nues ou ceinturon ils excellaient dans les techniques.... tout comme toi dans ta manière si "buissonnière" de nous faire partager tes souvenirs
Bonne journée sans punition aujourd'hui
Pampille

----------------
Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

je n'aurais qu'un mot petit bicot
- Frais -
tes histoires de cailloux, de ruisseaux, de lanières, ravivent mes souvenirs, de pays pas sages, enfantins. des centaines d'années en arrière... je te les livre, me délivrant... comme ça.

des bisous enfantins et espiègles

Game over - Découverte inattendue des affres du hasard
Jusqu'à maintenant, qu'était-il venu faire sur la Grève ? Etait-ce sa première promenade le long du Boireau, pendant laquelle ses parents lui avaient parlé du vieux Chemin Gaulois ? Etait-ce cette rencontre avec ces jeunes garçons, pêchant sur les piliers du petit pont, la fois suivante ? Etait-ce la découverte d'autres pêcheurs, au trou du Mouton, en Loire, où mordaient des gardons, cette autre fois ?

Maintenant, les poches pleines de petits cailloux, il descendait la rue des Prisonniers. Il partait à la chasse. Au bruit des grands peupliers tremblants du Canclage. Il passa le petit pont. Il entrait dans son domaine. Là, c'était sauvage et tranquille, et tout au long du Boireau, dans les saules, dans les frênes, dans les aulnes, il y avait des tas d'oiseaux.

Il passa près du barrage de la Becque. Une bande de garçons attrapaient des écrevisses. De barrières en barbelés, il arriva en bout de l'île. Ici, pleine de chardons et de chardonnerets entre les frênes têtards.

La pierre, plate et gauchie, siffla. Elle partit d’abord loin de sa cible, virevolta de droite, de gauche, de haut en bas.

Touché ! Première fois, incroyable ! La tête du petit oiseau tout chaud, étendu dans sa main, pendait, comme cassée, sur le côté. Deux gouttes de sang perlaient sur le bec. Dans les buissons, à l’intérieur d’une boule de mousse, des oisillons piaillaient.

Il a jeté le plus loin possible ce lance-pierres de mort. Il s’est enfui en pleurant. Fin du jeu.

Merci Phil..tu as raison..le 'défendu!!'..c'est toujoursmieux.!
Pampille..il faut croire que je n'étais pas..une petite fille modèle.!!
Si Honoré me lit...il va encore me dire que je donne une mauvaise impression des papas catalans..!!
Merci Oxy..J'ai beaucoup aimé cette joliehistoirede ce petit 'chaseur'..qui pleure à voir l'oisillon mort dans sa main..tous les enfants font des bètises..

Des souvenirs toujours aussi rythmés par la vie enfantine.

----------------

Ah tramontane tu nous avais caché tes espiègleries....J'aime beaucoup ce souvenirs car ils ressemblent fort à ceux qui sont caché quelque part au fond de ma conscience. Merci tramonotane de les évoquer avec autant de talent. Mes bisous.

Capricorne

C'était un peu la "guerre des boutons" avec aux pieds des chaussures qui faisaient "ploutch...ploutch...ploutch...ploutch..." comme auraient dit les " Vamps"
Nous avons tous connu ces merveilleuses aventures et c'est rafraîchissant que nous les rappelles amicale

----------------

Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

Des souvenirs qui me "rajeunissent................."

Maintenant beaucoup de parents" iraient en prison.. "

merci pour ce partage..

----------------
MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Cela me rappelle des souvenirs fumants.
La rivière était gelée et les glissades superbes jusqu'à ce que la glace craque sous mes pieds et que je m'enfonce jusqu'à la poitrine. Je rentrais déjeuner à la maison, j'ai tout fait pour que cela ne se voit pas mais comme je tremblais comme un feuille, ma mère à tout de suite compris quand elle entreprit de me réchauffer le dos.
Trop contente de me voir revenir sain et sauf, je n'ai pas eu de punition mais j'en ai eu bien d'autres par la suite.
Amitiés. Chibani

Bonsoir Tramontane, Hé ben! tout comme toi, quand je rentrais sale ou en guenille c'était la raclée assurée, le martinet prenait ses droits!!!

Bravo pour ses souvenirs si bien évoqués!

----------------


MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

ah !! de beaux souvenirs comme j'aime !!!
Plume au Vent.

Un tres joli poeme auréolés de souvenirs de l enfance

Toute la vie tient en cette notion du jeu et des interdits à braver

J ai beaucoup aimé

Amitiés
Anamorphose

----------------
Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous

La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires

Dans les chemins de l'enfance, l'insouciance n'a pas de prix. Moi, c'était le bâton, mais rien ne m'empêchait de m'évader dans le bois, construisant des cabanes avec les copains. joli partage.. amitiés

----------------
Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.

A Criscroche..Cpricorne..Chrisray.Poèmic..Chibani..Grognard..Moune..PumeAuvent..Anamorphe..JeanLuc..
Quel plaisir de vous lire tous..untres garnd merci..!
Mais si j'ai bien compris..il y a pas mal de sacrés garnements dans ce lot..!!!?EH.! bien(commedit grognard.!)C'est tant mieux..Rien ne vaut ces souvenirs...même cuisants..pour redevenir enfant.!!.Amitié.

Tu nous parles d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre...
Autre temps autres moeurs, aujourd'hui ce sont les enseignants qui ont droit aux raclées...
hélas...

----------------

Merci Omalay...La formule est juste..!
Pour la deuxième ligne..C'est impensable..!!Où allons nous.!
Amitié.

Merci à toi pour ce bain de jouvence qui ravive bien des souvenirs.
HONORE

bravo,

ça me rappelle le film d'andré Téchiné : LES ROSEAUX SAUVAGES.
que j'avais adoré.
imprégné de nature et d'évènements simples.
Ton poème est vivant, on rentre facilement dedans.

Jo l'enchanteur

----------------
Jo l'enchanteur

fais confiance en la providence...

Bonjour Tramontane

des activités d'enfance qui ont dû vous apprendre qu'il faut souvent dans la vie savoir se mouiller pour bien être dans le bain.

Amitiés

Christian

----------------

Mais comment ai je pu vous oublier.?..merci chers Honoré..Joeenchanteur et Tolpac
Ah.! que lointains souvenirs...