Il m'arrive par désarroi,
De me réfugier dans cet éden fleuri,
Qui ravive d'anciens émois
D'un parfum de rosier au souvenir chéri.
J'y suis l'oiseau sous les fougères,
Qui baigne son aile blessée dans la rivière.
Un clair ruisseau de par les terres,
Courant nu et frêle,se confondre à la mère
Je me retrouve enfant ici,
Mes rêves colorent ce jardin enchanteur
Qui me couve l'être adouci,
faisant en moi éclore une amène saveur.
Parmi rameaux et primevères
Je vais reflet d'étoile en cette heure éphémère.
Laissant les maux qui désespèrent
Ce couvrir d'un voile la vie renaît légère.
P.Roussel
----------------
la souffrance nous isole ; n'est-ce pas la pourtant le seul vrais partage en ce monde et n'est elle pas le terreau des plus belle roses P.Roussel