Solitaire de mon âme.
Immense, est ce vide sans toi.
Ton rire a disparu sous le sable.
Etais-je donc loin de cet émoi
Par l’heure devenue détestable.
Au loin, vole la noire hirondelle
Par delà le clocher, elle s’enfuit.
Frôlant le bleu aux confins du ciel
Peut être, emporte t’elle ma nuit.
J’ai déchiré cette lettre d’amour
Que pour toi, j’avais écrite ce jour.
Tes yeux ne lisent plus ces atours
Ta pensée a oublié notre toujours.
Je regarde cette vague qui expire.
Effaçant ce mot que j’avais posé.
Elle l’a mené au loin d’un soupir.
Me laissant cette larme non osée
Qui mêlée à l’encre s’est étiolée
Dans un mot d’amour trop discret.
Pénétrant encore mon cœur étoilé
De toi, ma passion devenue secret.
A.
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