Pour une fois quelques mots passant en pas déjantés....
J’ai rencontré un mec si con
Que j’ai fini par le braver.
Et sans ramper, jouant l’abscons,
Je l’ai venté, mais sans baver.
De son port sain, un peu cochon,
J’ai fait de l’art pour me gaver.
Je le trouvais peu rigolo
Quand il grimait son car en bar,
Nous invitant pour l’apéro
Quand le clocher sonnait le quart,
Que le cartel en trémolo
Disait amen à ses écarts.
Or un beau jour à sa demeure
Un petit loup vint à frapper
Et sa mère-grand sentant sa peur
Le saisit, lors, pour le draper
De son lin seul, en bon sapeur
Qui sait sauver sans déraper.
Tout le village à fond de cale
Se réunit pour faire front
Et le dadais vit l’amicale
Comme un support à son affront
Mais oublia de faire escale
Chez le curé pour son pôle tronc.
Comme le site était très pieux
On fustigea ce mécréant
Qui dénonça tous les bons dieux
Venus botter son haut séant.
Cet homme dur, ici odieux
Finit noyé dans l’océan.
On érigea un mausolée
Pour se garder en souvenir
Le port d’un homme auréolé
Sans avoir su appartenir
Au clan béni des gondolés
Qui prient encor au lieu d’honnir.
Ca fait du bien, caramba !
