Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
130 utilisateur(s) en ligne (dont 103 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 3
Invité(s): 127

franie, Cristal, Cerisier, plus...
Choisissez
Ma vie se conjuge en cet amour infini
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
P-Andrejean
Envoyé le :  25/11/2012 12:14
Plume de satin
Inscrit le: 4/11/2012
De: Savoie
Envois: 45
Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Insatiablement je vous admire

Imaginons patrie sans femme.
Icône sacré mis au feu.
Images des matins heureux
Imprimées mais plus de Madame.
Isolés plus d’elle en douceur
Irions-nous les chercher ailleurs
Ivresses de roses bénies
Investis des graines sacrés
Idéal de future vie
Impératrices des bébés.

Naufrager de notre couffin
Nous les idolâtrons sans cesse.
Nés de l’envie de ces princesses
Nos cœurs se lient à cet écrin.
Nectar si précis, si couru
Noyant tous galants Ă©perdus.
Nués où s’affirment l’amour
Nacre, Ă©meraude, diamant
Ne le découvrirai-je un jour
Neuves ailes volent souvent.

Sage étang bordé de sureaux.
Source d’un doux calme paisible.
Sa colère devient terrible
Si vous agressez son troupeau.
Souple, fine et fragile gamme
Saura canaliser vos âmes.
Sortie d’une pépite d’or
Saupoudrée d’éclats de soleil
Sphinx ou gazelle sans effort
Sirène berce nos oreilles.

Aurore d’un bel univers
Au zénith des espérances
Accrochées au mur des souffrances
Attendant sa tombée à terre.
Asservies sous des choix injustes
Accablées par des idées frustes.
Abaissées au rang de sous-êtres
Aujourd’hui hautement vaillante
Agaçant les soi-disant maîtres
Arrivant aux places brillantes.

Tant sont gravées dans notre histoire
Tournant de mirifiques pages
Travaux marqués de leurs courages
Tels labeurs méritent la gloire.
Tapies dans l’ombre des despotes
Tenues esclaves des popotes,
Toujours brimées, usées fourbues,
Triomphant du sort dans l’action
Tenaces malgré les abus
Taupes vives de la nation.

Innovantes en tous domaines
Irrésistiblement elles osent.
Instruisant autrement les causes
Irriguant la science sans peine.
Infirmières des corps blessés
Immensément trop dévouées
Inoubliables blouses blanches
Illuminant la médecine.
Immodérément là j’enclenche
Illico, bravo héroïne !

Autant chasser langue de bois
A leurs lits j’ai passé mon temps
Adorant les plaisirs brulants
Addict Ă  ces riches Ă©mois.
Autoritaire, il faut plaire,
Arborant idiot des grands airs.
Assurément pas à demeure
Ajoutant disons-le tout net
Attention et fine ferveur
Agrémenter d’instants de fête.

Bouleversantes fleurs extrĂŞmes
Blotti un hôte s’épanoui
Bien au chaud en vous il grandi
Bout de chou roi de vos poèmes.
BientĂ´t son souhait de sortir
Broiera vos chairs Ă  en souffrir.
Beauté qui me laisse béat
Bonne route Ă  vous petits
BĂ©nit soit vos pas ici bas
Bref est le chemin qui verdi.

Laissons là l’enfant à son père
Livrons nous Ă  ce qui vous ronge
Liste des brimades s’allongent.
Lisant vos feuilles de salaire
Larme me vient c’est un scandale !
Lustre de nos élus s’affalent.
Liens pesants aux fruits des anciens
Liberté … Oui mais pas que ça !
Lune ou soleil, berger ou chien
L’égalité se doit les gars !

Enthousiaste y croire pour vous
En fait ce n’est pas dans la poche
Elections ! Pourquoi pas l’accroche ?
Ensuite l’état gomme tout.
Evidemment en la minute
Encore s’invite la lutte.
Ennuyeux sont vos quotidiens
Enfants et dur labeur vous usent
Etonnant de garder ce chien
Envoutant ma plume mes muses.

Maintenant s’estompe la trêve
Mais reviendra un jour la flamme.
Masques, lamentable ce drame
Mettant vos beaux atouts en grève.
Mordez les tirants ! En avant !
Museler le moi c’est navrant.
Multiples danses mes divines
M’émoustillent en votre charme.
Matons ! Ouvrez grand la vitrine
Mes mains en couperont l’alarme.

Enfermées dans les traditions,
Encerclées par les habitudes,
Enterrées sous des certitudes,
Excisées ! Stoppez cette action !
Evoluons, ne rien voir tue !
Ecarter brise nos statuts.
Ecorchons vif ces infamies
Encourageons les réfractaires.
Ensemble chassons barbarie
Epris d’espaces salutaires.

Nierons-nous qu’il faut tous œuvrer.
Notre chemin trop imparfait
Navigue entre de gros galets.
Nul n’a le devoir de blâmer.
Naguère combien d’innocentes
Nourrirent bûchers qui nous hantent.
Nuisaient-elles Ă  chercher des pousses ?
Noix et bien d’autres baies guérissent
Nombre de nos bronches qui toussent.
Navré mes regrets compatissent.

Tellement choses délicates
Tissées d’ailes de libellules.
Trésors sacrés des noctambules
Troublés de soieries écarlates,
Tracés au fond de leurs mémoires
Traquant les brasiers des chauds soirs.
Tremblement de fumée d’encens
Tortillant l’espoir du fou rêve
Teinté d’un roux incandescent
Taquinant de l’homme la sève.

Jubilez félines postures
Jadis vilipendées voici
Journées amputées du mépris.
Jouez-en ! Mais sans imposture !
Jeter au loin carcans et chaines
Jucher sur deux mille ans de haine !
Jonchés de monstres misogynes.
Jalonnés par l’absurdité
Jaillit des dogmes et doctrines
Joug sur le cou des opprimées.

Ebahissez chaque crédule.
Embrumés les faiseurs de pluie
Endormis sur leurs tas de suies,
Ecrivez d’autres opuscules.
Exocet dans le gris des mers
Envolez-moi loin de mes pères.
Etrave du vaisseau planète
Emboutissez-moi la défiance.
Ecolières des vues très net
Eliminant toutes méfiances.

Vortex dans l’amer des jaloux
Verra naître sa guérison
Venue de nouveaux horizons
Vêtue d’eau salée sur vos joues.
Vivre enfin soudés dans le couple
Vertueux de sentiments souples.
Voila bien lĂ  une folie
Vendue Ă  bas prix dans ce monde
Vous verrez que mes utopies
Vaincrons cette laideur immonde.

Oublié mes durs échouages
Ouragans m’ont mis sur le sable
Ô ! Mais j’ai tout mis sur la table
Objectif années sans nuage !
Ourlée la poche souvenirs,
Obstruée, il faut en finir.
Oasienne d’un coin aride
Orchestrez un autre concert
Ondulant en sinusoĂŻde,
Ordre nouveau Ă©galitaire.

Ultime désir, dernier choix
Ululer au bord du cloaque,
Ulcéré, armé pour l’attaque,
Uni à vous j’en ai le droit.
Unanime notre vouloir
Un jour prochain criera victoire.
Untel, unetelle veut trĂ´ne
Urgence n’est pas sur le sexe,
Us et coutumes trop aphones
Usent de bien mauvais réflexes.

Serrures des années qui filent
Seriez-vous dont si inviolables
Soudées, rouillées et inouvrables.
Songez à ces poids qui s’empilent !
Sur vous, ils pèseront à vie
Suggérant qu’on vous congédie.
Saleté d’horloge tu ronges
Surement jusqu’à me tuer.
Souffre que ma vie se prolonge
Simplement pour voir l’insensé ….

Amies auriez-vous la raison ?
Aussi pourriez-vous avoir tord ?
Agrandissons le ring d’abord
Accueillons filles et garçons !
Agacé souvent par certaines
Argüant que j’ai de la peine
Abuserai-je fort d’atouts ?
Assurément n’en doutez pas !
Allons ? Me moquer pas du tout …
Ange, accourez dans mes bras !

Demain certes mais aujourd’hui ?
Déçue mon âme vagabonde
Dans le bleu regard d’une blonde
Devenue brune comme nuit.
Désolé c’est ma préférence
Dites lui bien ma doléance.
Demandez, mais sans la brusquer
Deux doigts de sa délicatesse
Dilués dans de la bonté
Dressée sur lit d’allégresse.

Marcher au vent de ses plaisirs
Mainte fois chanter son prénom.
Maladroit prenant des leçons
Mélange de fervents désirs.
Miséreux celui qui s’endort
Malheureux si loin de ce corps
Meut par des envies chuchotées.
Malade la manger des yeux
Mendiant de ces instants comblés
Moissonneur du fou de ces cieux.

Incendie de vraies communions
Intarissable source chaude
Imbroglio qui s’échafaude
Imprégné d’immenses passions.
Impérieux et sans retenu,
Inextinguible contenu
Inversant la course du temps,
Infernal au beau paradis
Immense des oiseaux printemps
Infatigable dans leur nid.

Retour au temps des crinolines
Ravi tirer ma révérence
Revenir aux songes d’en France
Riez à ma pensée divine.
Rougir de mélanger les styles ?
Raillez, mais c’est mon choix subtil.
Raviver noble courtoisie,
Rendre la pensée délicate,
Rageur chasser l’hypocrisie
Rayer les écarts dans la hâte.

Evitez-moi ce feu couvant
Enseveli sous le dictat
Ecrit par des hommes ingrats
Elus pour nous tous soit disant.
Enfin soulagées du garrot
Etouffant vos vies sans cadeau
Emergera un temps de liesse.
Esquisser lĂ  ce pas de deux.
Egal servant de mes déesses
Estompe la laideur des lieux.

Philippe Andrejean
nicolaswharf
Envoyé le :  25/11/2012 13:49
Plume de platine
Inscrit le: 2/6/2012
De: haute Savoie
Envois: 2099
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Très beau travail.
Peut ĂŞtre unique car je n'ai pas vu cette forme d'acrostiche par dizain jusqu'alors.

En général, et par définition, les acrostiches sont à gauche, de haut en bas.
Mais quelqu'un sait-il si il y a un nom autre, si c'est Ă  droite ?

Aathahorus
Envoyé le :  25/11/2012 14:49
Plume de soie
Inscrit le: 10/11/2012
De:
Envois: 177
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Impressionnant !! Bravo !


----------------
Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.

P-Andrejean
Envoyé le :  25/11/2012 15:02
Plume de satin
Inscrit le: 4/11/2012
De: Savoie
Envois: 45
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Bonsoir chers amis,

Non il n'existe pas de nom particulier mais dans mon cas c'est bien à gauche que ce fait l’acrostiche premier dizain que des I en début deuxième dizain que des N en début troisième dizain que des S en début et ainsi de suite pour former ' Insatiablement je vous admire "
Dans les autres cas nous parlerons d'acrostiche double, voir double inversé dans le cas droite/gauche ou encore et je n'en connais qu'un actuellement quadruple inversé droite gauche et tressé/inversé en césure voir dans mon site.

" http://philippeandrejean.jimdo.com/ "

Serviteur,
Cordialement vĂ´tre,
Philippe Andrejean.

cyrael
Envoyé le :  27/11/2012 19:53
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 30/10/2005
De: ****
Envois: 83532
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)

excellent !!!

ode et acrostiche ..

Serrures des années qui filent
Seriez-vous dont si inviolables
Soudées, rouillées et inouvrables.
Songez à ces poids qui s’empilent !
Sur vous, ils pèseront à vie
Suggérant qu’on vous congédie.
Saleté d’horloge tu ronges
Surement jusqu’à me tuer.
Souffre que ma vie se prolonge
Simplement pour voir l’insensé ….

j'aime


----------------

boreal
Envoyé le :  27/11/2012 22:14
Plume de diamant
Inscrit le: 13/5/2011
De:
Envois: 11199
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
P-Andrejean
Envoyé le :  8/12/2012 22:26
Plume de satin
Inscrit le: 4/11/2012
De: Savoie
Envois: 45
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Bonsoir Cyrael et Boréal,

Je suis humblement heureux et touché que cette ode trouve le chemin de vôtre satisfaction.
Merci beaucoup pour vos visites.

Serviteur,
Cordialement vĂ´tre,
Philippe Andrejean.


anonyme
Envoyé le :  9/12/2012 8:34
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Bonjour Philippe, l'ode pindarique ou anacréontique est largement dépassées par la longueur époustouflante de la tienne.
J'aurais préféré une odelette dont la digestion reste moins lourde.
Merci pour ce bel effort.
Mon amitié.

Capricorne
P-Andrejean
Envoyé le :  9/12/2012 9:12
Plume de satin
Inscrit le: 4/11/2012
De: Savoie
Envois: 45
Re: Insatiablement je vous admire (ode et acrostiche par dizain)
Bonjour Capricorne,

Cette ode je la pense un peu dans le courant de Pierre de Ronsard , mais quand on lit Jean-Baptiste ROUSSEAU (1671-1741) ses odes étaient conséquentes comme les miennes. Et puis, celle-ci au moins a rencontré une bonne presse malgré sa longueur, surtout que je voulais qu'elle est en même temps cette forme acrostiche. D'ailleurs il faut que je me remette à l'ouvrage sous peu sur une nouvelle qui me gratte depuis un bon moment sur un personnage historique qui me passionne peut-être même deux, mais il faut du temps et j'en manque cruellement.

Serviteur,
Cordialement Tien,
Philippe Andrejean.
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster