À une muse morose


De savoir votre esprit, encombré de tristesse
Est comme une griffure exaspérant mon cœur
La peine qui vient nuire à votre doux bonheur
Torture mes pensées d’une infinie détresse

Le sort cet insolent ignorant la caresse
Vient chagriner votre âme où règne la douceur
Et je viens partager son excès de rigueur
Voulant vous libérer de ce qui vous oppresse ;

Oserai-je distraire un état passager
De baisers qu’il faudrait tendrement partager
Accordant votre peau à mes lèvres soumise

Saurai-je de l’envie provoquer un sursaut
En donnant ma chaleur à votre lente emprise
Et calmer de l’ennui le douloureux assaut.



Olucinep IX 03 MMXIV

Voilà un tendre poème qui saura lui redonner le sourire je n'en doute pas

Amitié
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

La muse de Monsieur aurait-elle pris froid
Serait-elle "obligée" par des tracasseries?
Morose dites-vous quel vent l'a donc piqué
Pour que sa bonne humeur se dessèche à l'envie.
La femme est ainsi faite, à vous je n'apprendrai
Que son humeur varie avec;-Je ne sais quoi.
Peut être ce dilemme
D'une femme qui aime?






Bises olu

Très belle déclaration! Elle doit apprécier...

Très beau sonnet!

Amitiés

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.