Qui donne raison à l'absent, qui le comprend?
Il est le solitaire qui meurt quelque part
Lui qui était un jour de leur lignée, de leur rang
L’œil ne le voit, sonne le moment du départ
Oublié comme un inconnu, sans aucun différend
Comme ça lui fait mal au cœur cet écart
Les bonnes âmes amies doivent tout prévoir
Un passage à vide, une contrainte de la vie
Un stress passager, un malheur, un désespoir
Un grand bonheur qui lui a été du cœur ravi
Faut-il qu'il leur jure pour le croire?
Deux déceptions! plus de poésie, plus d'envie
La brebis pense au troupeau, l'inverse pas
Si elle meut seule, lui, uni, il s'en soucie peu
Même si elle fut entre les loups servie sur plats
Ici plaisir et fraicheur; là déplaisir, tout est feu
La plume a servi, le douloureux message, le voila
L’œil est triste,triste à faire pleurer, il y pleut