Il fait froid, comme en frigo.
Il pleut, les ruisseaux ont déjà couru.
Je ne peux pas allumer mon mégot.
J'avais trouvé mon asile dans la rue.

Pigeon, moi, dormons ici.
Il cherche ma chaleur. J'ai rêvé de mon cru.
On pense au repas, cela - le souci.
On devient deux compagnons dans la rue.

Demain, j'irai chez un copain
Pour casser la croûte, je serai secouru.
Je ne trouverai rien là, même du pain.
Je vais encore me nourrir dans la rue.

Moi j'attends La Croix Rouge.
Cartons, couvertures ne sont pas de fourrure.
Toujours, un policier méchant me bouge.
Pour lui, c'est son travail dans la rue.

Piétons me donne de l'espoir.
Avec leurs sous, j'évite un jour de la crue.
Mais certains croient que je vais boire.
Alors, pour ne pas mourir dans la rue.

J'ai péché, le Dieu m'a puni.
Mais ma conscience n'a pas encore disparue.
Croyez-moi bien, toutes les nuits,
Moi je n'ai jamais peur dans la rue.

triste combat

Et dans la rue....

Il y en a de plus en plus....




albatros

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Évidemment boulversant
La douleur de l'autre un jour
Ça pourrait être la notre
Amitiés

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Amicalement Alanna

Bonsoir Alex,

triste partage, écrit avec beaucoup de sensibilité, mais hélas de nos jours nul n'est à l'abri de cette situation.

Amicalement Franie

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