Spleen et mélancolie, ô mornes sentiments,
Vous occupez ensemble une âme si pensive
Qu’elle ne perçoit plus les moindres crissements
De la marche foulant une sente agressive.

Que volent les stratus aux farouches museaux,
Que s’essoufflent les vents dans les frondaisons vides
Ou le ciel sans arrêt me frappe de ses eaux,
Je vagabonderai sur mes routes livides ;

Car même dépouillée, elle est là qui m’attend,
Avec ses bois déserts, ses labours ou l’étang,
Marécages troublés par l’immonde déluge ;

Foin des chandails roussis, des brouillards inhumains,
J’irai dans les sillons, j’irai par les chemins :
La Nature est une île où je trouve refuge.

"Car même dépouillée, elle est là qui m’attend,
Avec ses bois déserts, ses labours ou l’étang,
Marécages troublés par l’immonde déluge ;

Foin des chandails roussis, des brouillards inhumains,
J’irai dans les sillons, j’irai par les chemins :
La Nature est une île où je trouve refuge."

DU GRAND ART....POETIQUE

MERCI

----------------
Méfiez vous des apparences

Quel superbe sonnet en hommage à la nature qui t'inspire si bien.... et qui cadre bien avec ton spleen avec les "stratus aux farouches museaux" si bien vus

----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Bonjour calijo

Une indication discrète sur son penchant avouable... comme je te comprends et te suis...

très finement brossé
amicalement
Noel

Un bien beau refuge que la nature

----------------

Un grand bol d'air sous les câlins de mère nature... Rien de tel !

----------------

Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

une belle ode à la nature

Bonjour Calijo, un très joli poème où la mélancolie se trouve être le vrai moteur de ton inspiration poétique.
J'ai beaucoup aimé.
Mon amitié.

Capricorne

Merci à vous tous pour ces gentils commentaires.

Cordialement

calijo