Récits posthumes d'HLM !

En bas des blocs tu fumais ta peine
Trop étouffé par les problèmes
En montant les escaliers tu respirais à peine
Ton coeur épuisé sans "je t'aime"

Tu faisais partie de cette populace qui gène
Trop étranger pour les tiens même
Le regard des autres t'a remplie de haine
Dans ton trouble d'identité tu as cueillis tes chrysanthèmes

La tristesse pour seul grand thème
Tu as raconté dans ton rap
De sombres histoires mais de jolis poèmes

Parce que les rappeurs au milieu du désespoir sèment
De la beauté au milieu des tueries qui nous frappent
Bavures, règlements de comptes ou auto-destructions même !

yahya

Le rap est lumière sublime des cités
Moyen d'exister dans un univers
Sacrifié
Où le danger hélas rode armé
Amitiés

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Amicalement Alanna

Bonsoir Ibrahim,
Je t'ai déjà dit ce que je pensais du glamour intense des barres alors je ne vais pas me répéter. C'est un parti du problème et un élément phare de la ghettoïsation, après il y a le désœuvrement qui va avec. Quand il n'y a rien dehors et rien dedans de dédier à l'humain... Alors toute initiative créatrice est bienvenue. Je ne suis pas douée en culture rap mais cela rassemble et raconte. Comme tes mots qui rendent bien l'autodestruction de la communauté de soi quand on n'est pas dans un monde qui porte à le voir gai. La chanson la plus triste sur le monde que j'ai composée est un rap comme quoi ...

Merci à toi l'ami :)

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