A celle qui partit...


Sous d'obscurs sentiments croulait ton front nacré
Et tes pensées planaient sur de sombres lagunes
Ainsi que les blizzards font voler sur les dunes
Des tempêtes de sable au fond d'un ciel marbré.

Sous tes cils palpitaient des lueurs, et malgré
L'impassible douceur que versait la callune
Sur l'automne fleuri, et sur mon infortune,
Ton amour était mort, et ton coeur, émigré.

Le vent humide et doux éparpillait mes rides
Sur mon front résigné, et sur ton corps languide
Il laissait un parfum de sauvages moiteurs.

Je n'étais plus pour toi qu'un boulet que l'on traîne,
Comme un poids indécent sur un reste de coeur.
Mon âme se fripait comme une tiretaine..

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Avec mes amitiés

Alain

Pour voir mon site : Mes vers à moi

""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)

Bonjour Palmier,

Un douloureux départ, si bien décrit sous ta belle plume..

(il y flotte un air de Baudelaire..).

Merci & toutes mes amitiés,

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

c'est tres beau et tellement proche d'une réalité ....triste .
bravo ;toujours un immense plaisir à lire une telle poésie .merci

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Eve

un joli sonnet très touchant

Quand il faut se résoudre
A perdre un bel amour
Pour le laisser vivre
Libre
Émouvant
Merci.

Merci à tous !

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Avec mes amitiés

Alain

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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)

magnifique poème signant un constat sans rancoeur !

Elle semblait s'être déjà absentée avant son départ.
Souvent femme sait que c'est la fin avant la fin.
Elle vit le drame avant la séparation
Laissant l'homme commencer son deuil au moment même où elle l'a fini...

C'est un texte très pur, où l'on sent la peine dans la distance comme celle que cette femme a pris avec cet homme,
comme celle qu'il semble avoir pris lui aussi avec ce souvenir... qui toutefois le touche encore, parfois

Magistral dans l'interprétation !

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Tout à fait, c'est tout à fait cela.
Merci.

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Avec mes amitiés

Alain

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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)

Un sublime écrit, fort en émotion, la croix et la délivrance d'une séparation, j'ai beaucoup aimé !

c'est grandeur d'âme et non résignation que d'accepter cet état de fait, quoique ça fasse très mal .
Un sonnet de belle facture, fort en émotion
Amitiés
Khadija

Juliette et Khadija, merci de vos lectures !

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Avec mes amitiés

Alain

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N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)

Bonjour,

Un beau et triste sonnet pour décrire une douloureuse séparation.
Il reste la vie, il reste l'espoir. Trouver un nouveau sens à sa vie...

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Amitiés,
Maria

On ne recommence plus, mais se souvenir c'est presque recommencer. Charles Nodier