le monde n'en a que faire de ceux qui souffre
lorsqu'il daigne tourner son regard sur nous
ses yeux ne témoigne que mépris
sa langue abjecte n'est que le fouet qui frappe le dos des esclaves
il n'est que le doigt qui se pointe sur le pauvre
pour en faire l'accusé, le coupable et le condamné
seul son immonde et cruel éclat de rire se fait entendre toujours plus fort
afin d'éttouffer le bruit de nos larmes
le sourire nous est donné
le sourire nous est repris
là ou la modestie pense avec son coeur, chante par son esprit
la valeur de la vie, ce monde en piétine la fleur
ce jardin maudit, nous frappant de ses poings
jusqu'à ce que l'on soi détruit
l'impuissance de nos cris face à la puissance de nos ennemis
l'absence de Dieu, les mensonges de l'église
la tragedie qui souffle et emporte les pieux
il n'y a que mort et souffrance pour celui qui crois en la vie
le juste est frappé, trainé dans le sang et la boue
le fou n'est pas plus fou que ce monde fou à lier
lorsque tombe les masques, que les tombes s'ouvrent et se referment,
lequel d'entre nous laissera une trace?
l'innocent ou le coupable? le tyran ou l'inconnu resté humble?
ceci est la vie...et non une fable!!!
le diner est servi et les charognes passent à table

Quelle violence dans ta révolte...

c'est un beau coup de coeur.... à méditer.....

j'aime

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

merci pour ce compliment, c'est bien cette violence que j'aime retranscrire, un éveil de ma conscience pour toucher peu être celle qui demeure endormie...
Amicalement

En effet tu parles d'or
Et ton cri est très émouvant
Ta colère m'a touché
Là justice crie à travers ta bouche
Amitiés.

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Amicalement Alanna

merci beaucoup Alanna, la poésie qui résonne dans ton com me touche vraiment
Amitiés