Si les îles ne servaient
Qu’à fixer les amarres
Des bateaux qu’observaient
D’éblouissants regards.

Dans l’effroi des corps fous
Des lames agitées
Au large de Corfou
Dans une nuit gîtée.

Sa ligne d’horizon
De chaleur empourprée
Couleur de Barbizon
D’un Jean-François Millet.

Ou ses sommets gommés
Diffractés dans l’éther
Sur le tard dessiné
Par Ferdinand Hodler.

Et dans ses criques belles
Ecoutant Prospéro
Retranscris par Durell
Dans le clapot des eaux.

J’ai tant rêvé vos rives
Incandescentes et hautes
Que le nom tant avive
Des mystères en ses côtes.

Dans l’haleine des houles
Toutes lentes déferlantes
Et portant loin la foule
Des marsouins sur ses pentes.

Au-delà des abords
De tes vents effrénés
Drossée sur bâbord
Quand l’île s’est dressée..

Il en fallut des bruits
Chalutés en tes eaux
Pour que s’apaisent les cris
De tous tes abyssaux.

Irai-je un jour ancrer
Mes illusions tenaces
Au taillé de l’ambré
De tes lumières nasses ?

un superbe voyage ,les images sont splendides
mes amitiés
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

J’ai aimé te lire
***
Irai-je un jour ancrer
Mes illusions tenaces
***
Sois confiant un jour oui un jour tu iras
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http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=140174&forum=11

Merci pour cet éblouissant voyage qui m'a transporté dans un monde de lumière.
HONORE

"J’ai tant rêvé vos rives
Incandescentes et hautes
Que le nom tant avive
Des mystères en ses côtes."

j'adore...

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J'aime particulièrement cette strophe :
"Il en fallut des bruits
Chalutés en tes eaux
Pour que s’apaisent les cris
De tous tes abyssaux."
Bien à toi
ortiaz