« Au fond d’el fosse »



Des jeunes années sous terre
Il me reste en mémoire
Des années de galère
Et un monde d’Histoire
Des hommes noirs de poussière
Sur qui coule la sueur
Dans cette poudrière
Le salaire de la peur

La chaleur, le manque d’air
Les si petites hauteurs
Avec les chutes de pierres
Et le bruit des piqueurs

Les blafardes lumières
Et les lampes chapeau
Les blessures, les misères
L’abnégation, le beau

Le courage des amis
Dans les petites tailles
L’estime qui nous unis
Camaraderie sans faille

Travailleurs du fond
Esclaves du travail
Nous sommes des corons
Et des mêmes batailles

J’ai mangé du blanc pain
Avec les mains si noires
Et fait face au destin
Pour plonger dans le noir


Henri RAIMBAUT

On te lit en se demandant si, au
fond de ta mine, on parvient encore à respirer,
cette peur ancestrale du manque d'air des survivants,
cette peur de l'enterré vivant comme la peur des mineurs.

Tres dur était le travail des mineurs , ton poeme rend tres bien cette atmosphere .

un très bel hommage à l'esprit de camaraderie si fort parmi les mineurs.
Tes vers me replongent dans une partie de mon enfance passée près des corons de Liévin, la plupart de mes amies étaient filles de mineurs.
J'aime beaucoup ton dernier quatrain.
Amitié,

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

Une jolie poésie très nostalgique où beaucoup de mineurs ont travaillé très dur avec les risques du métier!
Merci de nous avoir fait revivre ces moments quand notre pays possédait beaucoup de ressources minières! A l'époque, c'était beaucoup d'emplois et on pense surtout dans le nord de la France!
Amitiés!
Alain

un texte qui me touche , j'imagine mon grand père qui lui était mineur

Dans la gueule d'eul fosse
Petit homme descendait
Je ne l'ai pas connu
Mort de la poussière bien avant que je naisse

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