Les jours qui passent
s’alignent les unes après les autres,
pareil aux wagons d’un train.
Et comme ceux-là,
quelques uns
sont pleins,
d’autres
vides.
Toujours le vide est triste et désolant.

C’est bizarre,
mais mon corps est devenu
un chemin de fer.
Un rail vieux et rouillé sur qui glisse
ce train du temps qui ne s’arrête jamais
même-si, quelquefois,
il est lent jusqu’au désespoir.
Peut-être, incommodé
de mauvaises herbes
poussées
par ci, par là,
parmi mes pensées.

Le train va toujours quelque part
Et en route tant de paysages à découvrir

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Amicalement Alanna

Chaque wagon, plein ou vide, a son intérêt.
Il n'est pas facile de l'apercevoir lorsque la tristesse nous envahit.
Il est nécessaire d'ouvrir ses yeux et son coeur pour en capter les essences...

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LJB - Site : LJB Auteur

une somptueuse entrée poétique sur le site!!!
fiuuu
magnifiquement poétique le temps qui s'écoule toujours trop vite..
j'adore
merci du partage
bravo!

merci pour ce superbe et touchant poème
bonne soirée
Denise

Belle image du temps avec ses wagons qui circulent sur notre dos. J'aime beaucoup

Amitiés

Ce temps qui passe trop vite et semble nous abandonner.

Claude