Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
162 utilisateur(s) en ligne (dont 146 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 3
Invité(s): 159

cyrael, adn, Ancielo, plus...
Choisissez
SYRINE LANSARI
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Troubles
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Mauxdit
Envoyé le :  24/9/2012 18:04
Plume d'or
Inscrit le: 10/5/2011
De: Partout sauf ici
Envois: 533
Troubles
Je tremble quand j’entends la mélodie
Qu’entonne la voix tremblante de l’amour
Qui si facilement sonne le toujours
Et me fait oublier le gémissement d’un jadis

Je tremble quand j’entends la litanie
Que joue le clavier recouvert d’un velours
Amassant la poussière blanche du jour
Emportant avec elle les secondes infinies

Je frémis quand je vois les feuilles mortes
Trouver pour de bon leur exil
Dans les caniveaux qu’exhorte la ville
Tombeaux centenaires de ceux que l’on déporte

Je frémis quand je vois les grandes portes
D’un horizon serein loin de la passion vile
De l’humain aveugle qui ne désir que les milles
Et gémis longuement lorsque ce songe s’avorte

Je frissonne quand je sens tes mains venir à moi
Aériennes, passant comme le courant d’air
Sur ma chair en décomposition. Ô combien est éphémère !
Cette expiration qui déclenche mon délicat émoi

Je frisonne quand je sens le vent venir à moi
Aérien, passant comme ta chair
Sur mon courant d’air en décomposition. Ô combien je désespère !
Tes suffocations de la douceur de la soie

J’asphyxie quand le parfum, baume divin
De la beauté n’inonde plus mes narines
Oh combien j’aimerais que ces roses adamantines
Jamais ne fanent, mais je ne suis pas magicien

J’asphyxie quand la parole de l’humain
Pourrie sous les combles de ses cavatines
Ce sont des tombes qui ne fascinent
Que les rats d’égout et les ragondins

Je vie quand je goute le sucré soleil d’août
Qui s’abandonne sans même me saluer
A repeindre les roses sur le tabouret
Devant le piano que parfois j’écoute

Mais par-dessus tout je vis quand je goûte
Les passions à la dérive, les notes jouées
Qui donnent à la clepsydre de mon passé
Ses dernières gouttes…

M.D.


----------------
Le triomphe de l'autosatisfaction.
Le sens des mots anesthésié par l'usage ordinaire que l'on en fait.
La perte du sens est la triste soeur de la vacuité.
Assassins de la poésie.

Elupia Byhr

NousDeux
Envoyé le :  24/9/2012 22:08
Plume de platine
Inscrit le: 8/9/2011
De: Mediterranée
Envois: 2342
Re: Troubles


Reactions (troubles) aux choses de la vie,,j'ai beaucoup aimé,


----------------
-----------
-----------
Dans l'espace
Dévoré nuit et jour
Par notre temps vorace
Tout périt, sauf l'amour.
[L.F. Arrieu]
------------
------------

Honore
Envoyé le :  26/9/2012 9:48
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39530
Re: Troubles
pour moi tout est clair car j'ai très bien compris le sens des troubles qui provoquent ton inquiétude.
HONORE
potenoi
Envoyé le :  29/9/2012 8:38
Plume d'argent
Inscrit le: 20/3/2010
De: bordeaux
Envois: 274
Re: Troubles
à lire et relire tant d'émotions en chaque vers,




amitiés poétiques


----------------
Se promettre des choses à soi même
est le plus dur des défis
le plus beau et de les relever

Grégory LEMARCHAL "Rêver"

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster