L’air confiant, notable et tranché,
L’allure sûre, marquaient l’impétueux,
Qui de sa séduisante assurance écrasait
Ceux qui aux volontés préfèrent les vœux.

Avec son sourire du parfait satisfait,
Et dans les ombres du soir, reclus,
Il s’étonne, bien que distrait,
Que les fissures, à son plafond, ne soient plus.

Car c’est en pensant être quelqu’un,
Et de quiconque se croire l’apôtre,
Que les fissures, autrefois celles des uns,
Sans tarder deviennent celles des autres

Et bien qu’errant, vidé d’un cœur trop lourd,
Il est trop entouré pour ne pas résister,
À cette tentation de mettre fin aux jours,
De cette machine qui n’a pas toujours été rouillée

Révolté, tourmenté, il ne tient plus les commandes,
Et bientôt s’adonne au pire sous lequel il quémande,
Au divin, spectateur de ses rêves dans un ballet d’illusions,
Où les choses qui se font, sans plus de raisons se défont,

Dans les profondeurs du conscient, du genre humain,
Il troque son passé mutilé, contre un lendemain,
Où du regard des autres il peut désormais se nourrir,
Et consommer par lui-même la pulpe de son avenir.

des mots touchants et qui montrent que peut être les choses avancent, changent, un vent d'espoir souffle dans les mots, merci beaucoup,


yann

Ravi que tu ressentes cela à travers mon texte Yann, merci à toi

Comment avec le temps et quelle que soit sa condition, l'on se métamorphose en prédateur...
Un thème profond, un aspect de la vanité et du vain.
Beau texte
J'ai aimé!

"Que les fissures, autrefois celles des uns,
Sans tarder deviennent celles des autres"

Merci candidao, j'apprécie énormément ton ressenti