Une vie de quatre saisons
Printemps d’une nouvelle vie
Petit bourgeon vient de paraitre
Au bout de la branche naissant
Dotant à l’histoire de l’être
La venue d’un nouvel enfant
Au premier cri qui nous réjouit.
L’été apportant sa chaleur
Couvre les champs d’épis de blé
Dont le pain sera engendré
Et partagé dans le bonheur
De voir les enfants s’envoler
En recherche de l’âme sœur.
A l’automne aux feuilles jaunies
Telle une grappe de raisins
La famille s’est agrandie
De tous petits et de cousins
Avec des rires et puis des cris
Pour compléter notre destin.
L’hiver en douce somnolence
Sur nos fronts en ridant les ans
Sonnera l’heure de l’absence
Lorsque la neige en descendant
Recouvrira notre impotence
D’un noir manteau sous flocons blancs.
La vie est bien comme une année
Elle finit et recommence
Mais où la nature le fait
Nous on marque notre impuissance
De ne pouvoir recommencer
Si l’on n’a pas de descendance.
Chibani