A mes Chères Amies,
A ces Femmes aimées,
A tout ce qui nous lie,
Nous retient à jamais !
A tout ce qu’est la Vie,
Lorsque vous m’embrassez
Et à toutes nos nuits
Sur fond de voies lactées…
A ce que murmurez,
Quant à peine endormies
En mes bras réfugiées,
Je vous vois si jolies
Et toutes abandonnées…
A toutes nos folies,
A ces cris qui se fondent
Doucement à la nuit,
A ces cieux étoilés
Au fond de nos esprits,
Aux ivresses gagnées
En caresses infinies !
A vous, mes Chères Amies,
Dames de mes pensées,
Femmes de ma Jeunesse,
Comme de mon âge mûr,
J’écrirai sur les murs
Des chambres de nos liesses,
Tous ces longs mots d’Amour,
Comme nos corps en paresse,
Quand vient le petit jour
Et qu’il faut nous quitter…
A vous toutes, mes Dames
Que n’ai point oubliées,
Vous vivez en mon cœur
Pareilles à des soleils
Voilés ou dévoilés
Aux brumes de merveilles,
Ainsi poussent mes roses
Au "Jardin des Souvenirs",
La rosée de mes larmes
Voit les premières abeilles
Butiner là vos charmes,
Le temps que s’émerveille
Encor, ma Vieillesse venue…
« A mes Chères Amies »
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.
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