Ton pied dégouline
Dans la vaste eau bleue
Tel des larmes orphelines
Goutte Dans le merveilleux.
Tes orteils Phalloïdes
S’écoulent lentement
Dans un mouvement fluide
Ils Rejoignent l’océan du temps.
Dématérialisés
Par cette Bleue étendue
Ils perdent pied
Et te mettent à nu.
Ton essence est liquide
L’horizon emporte tes larmes
Ton âme y réside
Face à cet infini c’est ton arme.