Quand mienne, tu t’offres en modèle.
Ma plume caresse ta peau sans tarder.
Ton corps devient ma toile et s’élève
Quand ma main délie les voiles gardés.
Ce grain ou frissonne la femme beauté
M’offrant les douces senteurs charnelles.
Je deviens poète pleurant sur une jetée
Face à l’étendue de toutes ces merveilles.
Parfois, j’ose câliner tes lèvres sensuelles
D’un baiser ou je deviens tendre démon.
Quand tu défailles où me repousse si belle
Pour échapper à la caresse de ces monts.
Sous lesquels bat ton cœur en tambourin
Pour toi, j’ai jeté mon burin et son marteau.
Empoigné la douce émotion du quatrain
Sculptant ta chair de mots, libérant le beau.
De mon âme endormie auprès de Lucifer
Sur tes yeux de velours je me suis déposé.
Puis j’ai chanté, quittant l’amour de l’enfer.
Depuis dans le firmament, j’ai enfin osé.
Ecrire ton nom en lettres d’or et d’argent
Sur un arc en ciel gardant sous sa voute.
La femme que j’avais oubliée en serment
Car mes yeux étaient sur une autre route.
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