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     Le jardin de Rousseau
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Expéditeur Conversation
Richards
Envoyé le :  28/9/2012 23:15
Plume de platine
Inscrit le: 23/5/2011
De:
Envois: 5513
Le jardin de Rousseau
LE JARDIN DE ROUSSEAU





Jean Jacques le dernier grand juge de Rousseau
On rit de lui, d’être tomber dans le ruisseau
N’est-ce pas le défaut de celui du trop très Haut
On a dit de lui coupable des grands défauts

Vous le voyez souvent désespérant, pleurant
C’est qu’il y a des raisons pour l être souffrant
Voltaire l’a châtié parce que il fut valet
C’est métier noble que jouer sur un chevalet

On a redit bien de lui un ĂŞtre larmoyant
Pour avoir défendu le social foudroyant
A-t-on lu, a-t-on bien relu, ce qu’il écrit
Il n’est rien d’autre que ce que le cœur cri

Il a hurlé la loi, la volonté générale
Certainement pas le dit d’un haut général
C’est le vouloir qui se fond sur le bien commun
C’est l’élan vif qui nous transporte vers le bien

C’est la voix de tout peuple qui fonde le droit
Tout le reste est galimatias et maladroit
Il a Ă©crit sur le vrai fondement du juste
Sans larmes ni enjouement foulant l’injuste

Il n’a pas dit l’homme proie de la nature
L’hypothèse qui fut sienne n’est rature
Elle remonte à l’origine pour comprendre
Ce que doit être l’humain pour mieux le prendre

« L’homme est bon, c’est la société qui le corrompt »
Ce fut pour Ă©viter de tourner mal en rond
Il a dit l’homme, « animal stupide, borné »
Par audace, pour qu’il ne soit pas éborgné

L’humain peut s’affranchir de la servitude
Le croire tant aliéné est habitude
Il n’a rien dit pour l’homme naturel bonté
Il a tout dit pour l’animal ni bon ni mauvais

De Philotecte rieur de langueurs ravages
Ö nuits délicieuses sous tous les ombrages
D’un corps fugitif pour lui le talent flatteur
Agite dans mon ombre l’ogre séducteur

On sait sur ton collier la peine pour la vie
On sait Madame Warens le sens des envies
Dans la course indéfinie de ses versions
Il croit avoir tout Ă©crit dans ses Confessions

Rien ne peut brûler son âme de les suivre
La joie pour lui c’est l’homme pour un mieux vivre
L’amour pour l’homme, pour l’homme toujours impur
Vous riez de lui, dans les jours si durs et purs

Il est bien heureux dans le jardin qui est sien
Il épouse la quiétude et presque le rien
Il est toujours sien, toujours feu, feu, toujours purs
À son corps enfanté vous êtes toujours sûrs

Il envie nos certitudes et nos préjugés
Dans toute mon œuvre, vous l’avez fort jugé
Soit il s’endors souvent au beau jour près déclore
Aller voir de plus très près les fleurs aux boutons d’or

Soit que vers minuit, par la nuit, par sa chaleur
Le gagne la ligne frileuse en sa splendeur
Le portrait de Montaigne aux traits si lisses
Le prend, l’enferme, porte jusqu’aux délices

Il a fort vécu avec Platon et Socrate
Il a pensé avec le divin Hippocrate
En une nuit brillante en entendant les voiles
Il découvre sa voie dans un ciel en étoiles

Alors dans le soir tard le Du contrat social
Il dévoile enfin tous les hommes sociables
Que soit prévu perfide Voltaire imprévu
Le berger du pâturage non prévenu

Qu’éprouve le vent qui souffle sur nos têtes
Les turpitudes de l’homme, sur la tempête
Toujours fidèle à lui-même, satisfait
Il ne voudrait pas un monde si peu parfait.


Daphnis, Cloé sont ainsi dans le même verger
Ils sont tous les deux seuls dans le corps immergé

Dans cet ancien vieux village parentage
Souffrira-t-il de se souvenir de son moi ?
Ah ! il délaisse en son âme tous les gages
Son sentiment, son sermon, tout en nous, ma foi

Pourrions-nous seulement devenir fidèles ?
Serait-il lĂ  le seul et le dernier berger ?
Quel destin, en lui, qu’elle destinée l’appelle ?
Que le cœur soit à jamais, il pourrait changer.
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