Je suis l’oreille qui écoute tes poèmes,
Je suis les yeux qui les parcourent,
Je suis les narines qui les respirent,
Je suis celle qui engloutit ta poésie
Pour nourrir mon âme de tes proses.
Continue et surtout ne t’arrête pas,
Ne me laisse pas mourir :
Ma faim serait si terrible.
Je suis les lèvres qui murmurent tes poèmes,
Je suis les mains qui les caressent,
Je suis le cœur qui les aime.
Je suis celle qui boit ta poésie
Pour abreuver mon âme de tes proses.
Vas-y, écris, compose,
Ne me laisse pas périr :
Ma fin serait si horrible.
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Marie