On dirait un bateau qu’on a posé sur l’eau,
Quand il pleut, son reflet tremble dans le ruisseau
Et gîte - Sur son flanc, dorment quelques écailles,
Du féroce océan des pleurs et des rouscailles.

Mon Dieu ! Il en a vu et pourrait témoigner,
Des ombres dont les mains semblent trop s’éloigner.
Quand un cri rebondit, sur sa poupe, il chavire
Et tangue au vent mauvais qui gronde, le navire.

Des « Chéri dans tes yeux j’ai pêché des soleils ! »
Et les mêmes aveux différents aux réveils.
Souvent ce sont deux mâts, dont l’un se brise et l’autre,
Croyant se tenir droit, se rehausse et se vautre.

Se couche n’étant plus que les os de Thiton,
Plus qu’un songe, un long chant ou la larme au menton,
Avide de lécher le sol après la joue,
« Comme on tait si souvent tous les mots qu’on déjoue ! »



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"La poésie est la langue complète, la langue par excellence, qui saisit l'homme par son humanité tout entière, idée pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour l'imagination, et musique pour l'oreille". - Alphonse De Lamartine

C'est beau !

Sage aussi !

Et vrai...

Une belle Poésie !

Et un banc...

Que je n'aurais jamais vu aussi poétique !

Mon amitié, et merci...

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« Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

Le Dalaï Lama

Il semblerait que les bancs aient beaucoup de choses à dire ces temps-ci... Le tien a particulièrement retenu une larme, ces bancs de la nostalgie ont tant à raconter ...
Merveilleux moment
amitiés pampille

un banc tache tant de secrets, de mots, des centaines de gens s'y sont assis, merci pour cette vision tres poétique, amitiés

yann

ils en auraient à dire s'ils pouvaient parler

Un ban pour lui !!

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Encore un étonnant tableau !
Ce banc > la vision d'un navire qui tangue au vent mauvais !
qui se couche, n’étant plus que les os de Thiton : splendide !

- Vers épinglés :
Des « Chéri dans tes yeux j’ai pêché des soleils ! »

Quand un cri rebondit, sur sa poupe, il chavire
Et tangue au vent mauvais qui gronde, le navire.

« Comme on tait si souvent tous les mots qu’on déjoue ! »
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Bravo, ami poète !

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Je vous invite à découvrir mes poèmes, empreints de délicatesse, de romantisme, de spiritualité, etc. (Prononciation classique : i-on ; i-eux ; i-eur ; i-a ; i-an ; etc.)

D'abord merci à toutes celles et ceux ayant pris le temps de réagir sur ce petit poème...

Par ordre de passage : Lia, Pampille, Islander, Felinelove, Monesille et George-Allan !

Le banc dont il est question dans cette poésie est en fait une "allégorie" du couple.

à vous tous !