Oh ! S’il fallait mourir demain,
J’arborerai un beau sourire,
Et sur votre coupe d’airain,
Je bâtirai tout mon empire.
J’accepte la mort et périr,
Quand tout espoir enseveli,
Ne reste plus rien qu’un soupir.
Amour me fuit, je vis pour lui…
En attendant, écoutez bien,
Tout ce que je ne saurai dire,
Dans cette ballade de rien,
Chante ma plainte et son gémir.
Si vous pouviez me revenir !
A votre ardeur à votre envie,
Oh ! Je promets mille gésir.
Amour me fuit, je vis pour lui…
Nos cœurs, ces deux fiers spadassins
Sont épuisés de trop courir,
Décrocher les étoiles, Ô Rhin,
Et pour ne plus jamais souffrir,
Se crucifier et se bannir !
J’en ai assez, j’ai trop haï
Celui que j’aime tant chérir…
Amour me fuit, je vis pour lui !
04/07/2011
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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA