Loin apparaît un beau mirage dans le vent:
appel aux cœurs assoiffés, sous soleil ardent,
d’eau des sources et de roses, de fruits succulents
Réveillés sitôt que survient un beau printemps
un hiver déçoit fait d’angoisse notre attente
Des vents violents secouent nos toits, abris et tentes
Nous nous disions perplexes : verrions-nous l’éclaircie ?
Quand est-ce que fuiraient ténèbres et insomnie
et les fauves chassant le soir semant la mort ?
S’épanouiraient alors les roses dès l’aurore
Le ciel serait clair ; s’embelliraient tant de choses
Peut-être nos espoirs seraient-ils éphémères
tel un nuage d’été narguant le désert
Verrions –nous le parcours d’un combat rassembleur
dévoilant les secrets d’un destin fossoyeur
triomphant des ténèbres sauvant du naufrage
un pays si riche en trésors d’héritage ?
Mahmoud Ben Jemâa
29/8/2012