Derrière les hauts murs des cités de souffrance
Vivent bien des senteurs et des fleurs inconnues,
Des jardiniers zélés qui cueillent l'espérance
Qui la donnent un jour à ceux qui n'y croient plus.

Ils en font des brassées, des bouquets et des gerbes
Dont les parfums sucrés parviennent jusqu'à nous,
Ils découvrent parfois une étoile dans l'herbe
Pour l'offrir à ceux-là qui marchent à genoux.

On les entend alors qui chantent à l'ouvrage,
Qui disent approchez-vous, reprenez nos refrains,
Mais bien souvent inquiets qu'ils ne soient que mirages,
Nous restons là assis sans leur prendre la main.

Et l'on attend ainsi que le mur se lézarde,
Qu'une brêche un matin fasse naître le jour,
Puis l'espoir est plus fort, enfin on se hasarde
A franchir ces remparts entourant notre cour.

Et l'on voit à nos pieds des oeillets et des roses,
D'autres plantes aussi dont on ne sait le nom,
Sur toutes les allées où nos regards se posent
S'épanouit alors la nouvelle saison.

Comme un souffle frais qui plane encore... J'aime beaucoup l'espoir qui se dégage de ton poème... Touchant !

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« Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

Le Dalaï Lama

comme un papillon qui s'ouvre à la vie!
comme une épine dans mon coeur qui se réveille!

marilou

Derrière les hauts murs se cachent parfois des merveilles
encore faut-il les franchir !

Un merveilleux texte où fleurit la beauté.

Bonne soirée
Soliane

Quel beau poème, Lauragael, profond, inspiré.. un plaisir de lecture !

Merci de ce partage & amitiés.

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)