C'est moi, c'est vous, il est partout
Chacun y dépose sa part
Il peut parfois sembler fou
Et perturber sans crier gare
Il es fait de sentiments divers
Fait d'amour ou d'indifférence
Nous entraînant dans les serres
De remous sans indulgence
Faut-il du même pas marcher
Tel son voisin ou ces étrangers
Pour plaire et s'y insérer
Où à ce déroulement, se refuser
Monde de tous les jours
Peuplé de petits sentiments
Ou monde rempli d'atours
Qui entraîne indécemment
Celui-ci en rejettera l'entrée
Et restera sur le banc des paumés
Celui-là se fera une fierté
D'y être reconnu et respecté
Le monde, terme divulgué
Qui ne veut rien dire pour tous
Mais tous, nous le construisons
Par notre apport, à notre façon
Pourquoi tant le mal interpréter
Alors que nous en sommes les auteurs
Et par notre insensibilité
Nous y apportons notre part de malheur
C'est donc moi, c'est donc vous
Chaque pierre nous fournissons
pour édifier un monde fou
Que chaque jour, nous jugeons
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné