Assis au bord du chemin
Il regarde passer
La vitesse de ces engins
Le laisse imaginer

Ces bruits de moteur
Ces tôles qui se fracassent
Ces cris de douleurs
Ce n’est plus qu’une carcasse

Lors d’une soirée
Les retours d’un inconnu
Peut être trop fatigué
Mais il sait qu’il avait bu

Son père travaillait tard
Bien trop tard ce soir là
Il a croisé le chemin du chauffard
Ce fut son dernier jour ici-bas

L’enfant n’a que huit ans
Mais sur le bord de ce chemin
Il laisse sortir son chagrin
Et pleure un papa trop absent

un texte déchirant, et souvent les victimes sont inocentes, merci monsol pour ce texte fort et peuplé de tristesses,


yann

Bonjour Monsol, une triste réalité qui nous touche tous.
Mon amitié.

Capricorne