Comme maintes professions c'est elle qui m'a choisi
Et celle qui m'incombait fut de soigner autrui
Me sentant appelé à cette destiné
Au serment d'hypocrate alliance je jurai

Recherchant mon chemin pour trouver mon forte
Je découvris un jour ma vraie spécialité
Elle apparut flagrante posée sur présentoir
La première maquette d'une fausse mâchoire

Elle était lumineuse, blanche et bien nacrée
De tant de belles dents, si belles, si bien rangées
De mes doigts parcourant la douceur de l'émail
Nulle autre part du corps pour moi n'était qui vaille.

Je devins un dentiste et très fier de moi
J'entrepris de sauver les bouches en grand émoi
Heureux et convaincus de faire pour les gens
Un service merveilleux pour le bien des patients.

Pourtant après un temps un sentiment sournois
Me réveillait la nuit avec suées de froid
Mes rêves me transportaient dans le siège d'un patient
Qui pris un rendez vous pour un gros mal de dent.

Cette douleur de l'autre devint soudain la mienne
Comme si j'avançait vers une mort certaine
Me réveillant transit de ce cauchemar intense
Je réussi enfin à reprendre mes sens.

La sensation pulsante de déconfort extrême
Faisant dualité à mon essence même
M'obligea malgrès moi à vouloir questionner
Les douleurs à autrui, voulant seulement l'aider,

Pourquoi les asséner me sentais je coupable.
Ayant toujours voulu mettre cartes sur table,
J'ai mener une vie droite et plus qu'irréprochable
Que je dis honorable autant qu'orthodontable.

Après mures réflexions et plusieurs nuits blanches
Par la méditation je trouvais solution
Dans l'art de la médecine on aide et guérit
Et l'on fait de son mieux pour traité un ami

Pour soigner on inflige d'obligatoires blessures
Bien souvent seul moyen pour que guérison dure
Il faut pouvoir atteindre la parfaite balance
De bon concerne-ment pour celui que l'on panse
Mais ne pas oublier que de dissocier
Des douleurs du malade pour pouvoir bien oeuvrer
Depuis le jour ou j'ai réalisé ceci
Le dentiste que je fut qui souffrait pour l'ami
Devint encore meilleur à pourvoir aux carences
De ces bouches vouées à offrir leur brillance.

moi qui a une peur bleue du dentiste ... arffff c'est ma bête noire ... j'ai adoré ma lecture ... et le coeur et la passion qui y ressortent ... si tu n'étais pas si loin ... je changerai de dentiste ...

amitié et grand bravo pour cette passion sur un métier pas toujours facile ....

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

J'apprécie d'autant plus ta passion et ton hommage que mon beau fils est dentiste à Nouméa .
HONORE

bonjour franco, un poème qui fait résonner le bruit de la roulette et autres calamités, c'est aussi une brillante interrogation sur ces métiers fait pour nous soigner, il existe toutes sortes de dentistes mais la plupart se soucient de leurs patients, une fois j'ai eu affaire à un sadique, mais c'est une autre histoire, la seule choe qui comptait pour lui c'était l'étiquette à l'entrée de son cabinet , (diplomé des hopitaux de paris), lui il en a massacré pas mal, dont moi resté chez lui trois heures durant avec hémorragie pour un arrachage d'une dent, étonnez vous qu'on se méfie parfois,



amitiés

moi qui n'aime pas trop allez chez le dentiste j'avoue que je m'installerai sans crainte chez toi

Merci à tous pour les commentaires
Les nouvelles techniques se sont améliorées, dieu merci et il est sur qu'il vaut mieux avoir un dentiste comme le mien qui prend grand concerne ment pour éviter douleurs par anesthésie bien appliquée.
Un mot spécial pour Honoré, son nom ne serait t'il pas jean Laville car c'est le nom du mien, çà çà serait toute une coïncidence..n'est ce pas !

Il existe toutes sortes de dentistes, les escrocs, les arracheurs, les plâtriers, les sadiques, pas facile d'en trouver un bon qui se soucie du confort du patient et de son porte-monnaie...
Un poème qui montre que certains ont l'amour de leur métier, j'ai beaucoup aimé te lire !