Reviens
Reviens, le bonheur est sous le sol de cette belle contrée que tu n'as pas sue labourer, la joie est un combat que tu n'as malheureusement pas bien mené, suivant un chemin facile et bref emportant tes rêves et ceux des autres dans ta tête jetée à la gueule des vagues dans le butin du vent.
Reprends les mots de ta pensée
Inconcevable et insensée,
Ignore ce rêve qui porte une voix
D’un cri déchu au fond d’un bois.
Reviens, le destin n'est pas un choix, ce sont des devoirs injustement hérités dont l'ensemble fait une vie, l'existence est une marche intelligente, perdre le pas relève de l'inconscient, s'arrêter c'est reculer dans le passé faute d'un enjeu droit pour accomplir un grand présent.
Refais tes pas sur une erreur
D'une décision dans la fureur,
Relis l'histoire elle te dira
Par où ton âme un jour ira.
Reviens, remonte le cours de l'océan, sauve-toi telle l'ombre sur la surface de l'eau, l'exile est un mal qui porte un nom d'ailleurs, l'exile est un monde où le temps passe sans toi.
L'exile, un nom qui sonne un mal
Jamais cité dans le journal,
Un sens perdu dans une lecture
Sans une raison ni une nature.
Kader
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