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     Du martèlement des Teutons
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Expéditeur Conversation
TRAPER
Envoyé le :  14/5/2012 10:09
Plume de platine
Inscrit le: 9/11/2008
De: Casablanca.
Envois: 6281
Du martèlement des Teutons
Quand notre cavalerie vigoureuse assénait ses offensives contre les centuries qui
tentaient de se reconstituer autour des foyers en proie aux flammes les plus vives, attendant
de voir s’écrouler les masures pour s’enfermer derrière les ruines des bâtiments assaillis,
tandis que derrières les collines nos archers et nos lanciers attendaient avec impatience les
quelques sursauts des cohortes prétoriennes qui avaient réussi à se frayer un passage au milieu des
décombres et des combats, où les gaulois farouches et téméraires, les Parthes agiles, les Macédoniens aguerris
et sévères, les perses vifs et intraitables secouaient à bout de bras les chairs des centurions, s’abreuvant

en une soif innommable du geste et du mouvement de l’ennemi. Quelle furie, Je me souviens au plus fort
de l’offensive d’une confrontation paroxystique, entre une marée humaine de légionnaires nourrie du désespoir
de l’honneur, avancer pour tenter de trouver le front de l’offensive, mais déçu parce qu’amené à comprendre
que celui-ci se trouvait infranchissable, multiple et invisible derrière les débris, les flammes, les décombres,
surgissant tel une pléthore de météorites, frappant aveuglement tout ce qui se trouvait sur son passage, s’effondrer,
poser un genou à terre et prier ses Dieux afin d’absoudre la violence passée de ses mésactions, puis se relever

avant de disparaître sous une vague de teutons venus de la Germanie appuyer l’offensive. Cette furieuse
osmose mêlée de force et de gigantisme, s’éleva en une violence, un fracas, une hauteur et des élans
que je dus poser un genou à terre, avant que d’ordonner à nos guerriers Celtes et Maures de contourner l’affrontement,
ceux-ci, impatients coururent sous les légions entamées, flétries par la force teutone, s’élevèrent au beau milieu de celles-ci avant
que de déferler en abattant avec une virulence monstrueuse leurs abords, leurs flancs, ses côtés, rejoints par l’infanterie Perse

et Parthe, disséminèrent deux cent mille hommes au cœur de l’affrontement jusqu’aux contours de trois légions qui s’y
étaient regroupées. Frappant sous les casques, les épaules et les genouillères, nos glaives emportés par une folie
furieuse que l’avantage du nombre, l’effet de surprise et la providence décuplèrent puis accomplirent en une volée
de coups et d’esquives fulgurantes. Nous mîmes face contre terre, et entrâmes ainsi sous les légendaires boucliers

romains, élevés pour se protéger de la férule du martèlement des chevaliers teutons, qui abattaient leurs herses, leurs
boulets étoilés, leurs haches, leurs lances à enclumes, sur les casques, fendant les crânes, les épaules, les mains, les poignets,
les avants-bras et les cous des légionnaires, qui avaient lâchés les leurs. Un exercice de boucherie sanguinaire s’en suivit car
les premiers légionnaires reculèrent, cherchant à se protéger, avec leurs glaives, tandis que leurs chevilles étaient entaillées

par un sol jonchés des nôtres, nous avançâmes ainsi en une tenaille plus féroce que de coutume car lorsque
les romains levaient leurs boucliers, nous avancions, quand ils les dressaient au dessus de leurs nombre, la
cavalerie se déchainait, et quand bien même ceux-ci réussissaient à se protéger tout à fait, nous contournions le bloc
pour nous concentrer sur l’action des Maures et des Celtes, protégés par les premiers plus virulents que jamais,
les seconds profitaient de leurs approches et de leur agilité, pour ouvrir leurs brèches à l’aide de leurs longues
lances sous lesquelles les premiers harponnaient le bouclier romain pour ouvrir la percée des seconds, que nous enfoncions
munis de côte de maille et de hachettes à lamelles aux tranchants redoutables, renforcées par d’antiques faucilles qui venaient
lacérer l’arrière des genoux des légionnaires happés à découvert par l’assourdissante et tranchante pression

du martèlement des Teutons.


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