Je me condamnerai à l’exil, si on devait se quitter
Emportant avec moi tous ces souvenirs,
Tes baisers dans ma main, et l’âme dépitée
Je foncerai plus hargneuse vers mon avenir.
Je te promets d’être merveilleuse mais pas d’être heureuse
Même si j’emmène de ta chair et ton sang
Je regarderai cet ange, pensive et songeuse,
Imaginant les tant d’autres de toi qui m’auraient appelée Maman.
Je te promets de n’appartenir à personne d’autre qu’à celui
Qui saura me garder pour le reste de notre existence
Tu m’as plus que touchée par cette pensée et ces mots dits
Dans la caresse inattendue d’une discussion intense.
Je resterai digne, et fidèle à moi-même
Mais je ne saurais souffrir l’amer pèlerinage
De revenir sur les bords de l’Iton, aux endroits où je t’aime
N’avait que le goût du risque et des baisers peu sages…
Rien que pour ces belles attentions et ces doux vœux
Je serais prĂŞte Ă braver tous les possibles obstacles
Je me désintéresse de tout tant maintenant je te veux
Vivant notre destin, faisant fi des oracles.
Et même si, malheureuses sirènes, les Hautes Sphères
Chantent d’une voix mélodieuse pour mieux m’attirer
Je préfère la compagnie du Fennec à celle de Chantecler
Je préfère ton amour à tout autre intérêt.
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Tant que les lions n'auront pas de biographe, les histoires de chasse tourneront au profit des chasseurs...