Plume d'or Inscrit le: 13/10/2009 De: Envois: 1294 |
j ai perdu le goût des autres. Un peu égaré sur terre, C'est en suivant la rivière Que je suis arrivé chez toi, Une cabane triste au fond des bois.
Je suis resté longtemps assis,, Devant la porte fermée, surpris, De ne pouvoir juste y entrer Pour tout simplement converser.
Il faisait bon sous le soleil, Qui filtrait par halos de feu, Et sur les branches, en doux aveux, Les oiseaux sifflotaient ton éveil.
Mon âme était comme envoûtée, Alors j'ai siffloté avec eux, Le cœur ému, si amoureux, De toi qu'à peine je connaissais.
Autour de moi tout verdissait, Les feuilles, la mousse, l'herbe poussait Juste à mes pieds, se tapissait, De marguerites inconnues, que j'effeuillais.
Puis la porte, sans bruit, s'est ouverte, Et tous les oiseaux sont entrés, L'alternative de les filer Sans hésiter, m'était offerte.
A l'intérieur, c'était magique, Un nouveau monde, une Amérique, Une terre fertile peuplée de vers, Aux mille et une couleurs extraordinaires.
Je te sentais enfin, tu étais là , Tout près, partout autour de moi, Mon cœur s'est imprégné de toi ; En maître, y a logé à ta voix.
J'ai goûté à ton eau, ton air, Tes fleurs subtiles, tes fruits amers, Je t'ai suivi, comme un apôtre, pour perdre à jamais le goût des autre.
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