Indicible fanion porté aux flambeaux du mal,
L’amertume glissée entre les doigts gantés d’un animal.
Que le feu incandescent irradiée de l’essence
Né de ta chair rose et bleuit par la souffrance formant une quintessence.
Que la frise ornée de tes paupières par l’acier sublime
Porte ton regard de ténèbres acérées de sa lime.
J’entends ces rauques de plaisir abandonnant ta bouche
Lasse d’un plaisir bestial et livré sur la couche.
Sur l’arc de la zébrure accouchant du soir dans l’onde
Je vois ce calice étincelant des âmes furibondes.
Alors l’océan embrasse l’horizon déferlant austère
Sur la croupe du monde né des sédiments du mystère.
Cataclysme à l’infini là haut dans les spires de l’univers
Expire nauséeuse la matière noire de lignes en dévers.
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