Aux heures de pointe de mon histoire
au petit matin,
dans les méandres de mon cerveau
métropolitain,
il y a des millions de pieds
qui marchent, qui marchent, qui marchent, qui marchent.

Aux heures creuses de ma mémoire
sur les strapontins
tous les Bob Dylan de couloir
tous les crève-la-faim
hurlent à la mort de leurs guitares
à dégoutter les dernières rames
qui, tirant une langue
comme un strapontin
viennent bailler, portes exsangues,
sabotant des freins,
avant d'accoucher sur les quais
de cette panurge descendance
qui, le temps d'une correspondance,
va se figer, chiens de faïence,
devant les graffitis d'insolence
que des bâtards sans indulgence
ont gravés sur les carreaux
qui tapissent mon cerveau
métropolitain.

Foyalais!!

bonsoir j'aime les mots de cette poésie!!
amitié!!